Du bord de ma fenêtre, je regarde les pigeons,
Tous trottiner ensembles comme des cons.
Ils sont sur les toits, et regardent les passants,
Aller et venir dans les rues bruyamment.
Fixant de leur regard stupide la rue et ses pavés,
Ils sont considérés comme, les animaux de la saleté.
Car porteurs de maladies, et constamment en train de bouffer,
Les moindres déchets de la ville, les miettes de la société.
Mais pourtant…
REF :
Un pigeon nommé bactérie m’avait avoué, qu’il en avait vraiment assez,
D’avoir faim et de puer, aux détours d’une ville si polluée.
Il en a vraiment assez, que les pigeons soient toujours considérés,
Comme les puce de la société.
Alors bactérie va créer une association,
Elle s’appellera « SOS pigeons à l’unisson ».
Il sauvera tous ces petits êtres si fragiles,
Et bientôt tous les pigeons seront unis dans les villes.
Ils mettront en place le boycott des miettes de pain.
Et seront prêts à se donner un coup de main,
Pour lever l’embargo sur la défécation coulante,
Destinée aux belles chevelures des passantes.
Bon bien sûr cela prendra forcement du temps,
Qu’ils mettent en place des arbres à proximité des écoles,
Afin que bactérie et ses amis deviennent arboricole.
Autrefois refoulés pour leur innocence et leur saleté,
Ils sont maintenant redoutés et respectés.
L’oiseau des villes est devenu au fil des années,
Le symbole de la pollution de l’homme, et de sa passivité.
REF
Mais bactérie n’est jamais arrivé,
A faire rentrer dans la fierté des gens la vérité.
Celle qui fait que si villes et pollution n’existait pas,
La nation des pigeons ne serait pas si sale que ça.
Il n’y a pas très longtemps de ça je t’ai rencontré ma muse,
Tu étais belle et renfermée comme la solitude qui m’accuse.
Celle qui me fait dire qu’enfin je t’ai rencontré sur mon chemin,
Une fille digne d’être le soleil de mes matins.
Mais hélas tu es bien trop loin de moi et ton cœur de m’appartient pas,
Je voudrais que tu restes avec moi mais tu ne peux pas et moi je ne dois pas,
Obscurcir mes idées, rendre mon jugement aveuglé,
Par quelconque sentiments que j’aurais à ton sujet.
Mais, peste tu as élu place dans mon cœur et je peux pas,
Tomber dans un certain malheur en voulant te faire partir de là.
Les mots ne seraient que trop légers pour exprimer mon ressenti,
Si je devais te dire que tu es dans ma tête jours et nuits.
Mais cela a déjà été fait et comme d’un accord nous avons acquiescé
Nous nous sommes dit que jamais l’on oublierait,
La discussion ou je t’avais tout avoué.
Mais des non-dits se sont installés ravageant tout dans mes pensées.
Il y a certains jours où je regrette tant d’avoir croisé ton regard,
Qui ma fait par conséquent, tombé dans le noir.
Je ne sais si c’est du noir ou bien du blanc,
Tout ce que je parviens à penser, c’est que ça l’est quasiment.
Un torrent d’amour et de frustration qui se meut dans mes veines,
Lorsque regardant tes photos je m’éprends de toi ma belle.
Il y a quelque chose qui me fait croire que cela n’est pas à sens unique,
Quelque chose qui me terre dans un espoir que je me fabrique.
Peut-être qu’un de ces jours, tu partageras ma vie,
Proche de moi jusque dans mes soucis.
Pour l’instant tu n’es qu’une idylle souhaitée,
Qui atrophie mon âme après tout ces jours à y penser.
A elle, et comment je pourrais m’en débarrasser.
A toi, et comment je pourrais voir tes sentiments mis de coté.
Pour savoir si tu m’as aimé, si tu m’aimes ou si tu m’aimeras un jour,
Pour savoir si je dois t’abandonner ou continuer à croire en ton amour.
« Quand il n’y aura plus de place en enfer, ils reviendrons sur terre »
Les journaux dessinaient des boucles dans un vent muet. Les voitures étaient arrêtées comme espérant reprendre vie et sortir de cette photo statique. La rue était vide de vie, pourtant les feux rouges continuaient à fonctionner. Nombre de cadavres d’hommes gisant à terre étaient les témoins d’un silence lourd et le ciel menaçant, le reflet d’une rue stressante. Les hommes aux terrasses dormaient sur leur siège, l’assiette encore fumante. Comme si le temps s’était arrêté et que la mathématique de la vie s’était retirée dans le néant. Une brume épaisse stagnait entre les buldings, tels des nuages venant s’échouer dans les rues d’une ville endormie. Malgré cela le soleil continuait à envoyer ses témoins pour réchauffer cette scène d’apocalypse. Faisant d’irréels arcs-en-ciel dans le ventre des blancs humides. Plusieurs accidents avaient eu lieu. Des gens étaient déchiquetés, saignant encore d’un sang épais et chaud. Voitures renversées et incendies parsemaient les allées de la ville. Les murs des immeubles, souillés de fluides corporels semblaient être les remparts d’une gigantesque cage à viande. Ainsi à leurs fenêtres, des bras pendaient faisant couler le rouge à quelque mètre de mes yeux horrifiés. Etant quasiment les seuls bruits dérangeant ce silence jonché de questions, qui me laissèrent perplexe sur la situation dans laquelle je me trouvai. L’angoisse et la terreur furent mes seules amies sur le moment.
Tout à coup j’entendis un cri inhumain non loin de moi dans la rue. Me retournant je vis la chose la plus incroyable, et effroyable à la fois. Sorte de foulards de chairs décomposées flottaient dans l’air en ma direction, à travers le brouillard dense. Lumineux dans leurs mouvements circulaires, sorte de serpents de lambeaux de peaux. Sur l’instant je ne vis pas derrière et même tout autour de moi ce qui se produisit. Les multitudes de serpents sanglants aux cris stridents passèrent devant mes yeux humides et en même temps, les hommes presque uns par uns, se levèrent difficilement, gémissants, leurs yeux injectés de sang. Centaines d’hommes armés de leurs dents putrides. L’armé de la mort constituait tout le panorama, faisant un bruis de fond lourd et puissant. Les renvoyés de Yahvé et du cornu, en ce jour d’été, marchaient dans les rues. Je vis chose horrible, des hommes et des femmes tombaient des fenêtres, s’explosant sur le macadam dans un bruit liquide. Les estropiés m’avaient senti moi, le seul à vivre vraiment, laissant derrière eux, têtes, jambes, boyaux où autres tronçons de corps. Que faire alors, sinon se laisser emporter pas la déraison du moment. Ou peut-être se débattre et essayer de s’enfuir pour pouvoir survivre à la mort se rapprochant peu à peu. Après la peur et l’incompréhension, la folie me guettait, tapie dans mon moi intérieur, près à bondir dans mes gestes comme le ferait un incompris. Je n’étais qu’un homme se frayant un chemin à travers l’odeur du souffre et la violence des résiliés de l’au-delà. Les corps atroces et cannibales, trop nombreux, engendraient ma fatigue, faisant que mes mouvements ralentissaient jusqu’à la léthargie totale mais pourtant si consciente.
Une douleur poignante me traversa le corps me paralysant, les bouches difformes et pestilentielles des cadavres embrassaient mon être, plantant le peu de dents qui leur restait dans ma chair, faisant gicler des jets de fluide visqueux sur leurs faces hideuses. Qu’allais-je devenir ? L’un d’entre eux ? Peut-être, mais je ne me sentais déjà plus vivre, je pleurais et mes larmes se mélangeaient à mon sang crânien et à mes hurlements ultimes. Je me sentais basculer, sous l’emprise d’une force qui m’était inconnue. Un dernier souffle s’extirpa de ma gorge lacérée, les hommes amochés arrêtèrent leur festin et se relevèrent lentement. Mes yeux s’ouvrirent, mon corps se souleva. Je me mis à marcher par saccades en quête d’une destinée floue, armé d’un instinct glacial, allant dans la même direction que tous mes frères. Ma conscience n’était alors plus qu’un mégot de cigarette se consumant dans une parcelle de moi-même, je n’étais tout simplement plus…
Commentaires