LeTTrE à Ma MuSe

quelques mots faisant la fêtes entre eux, rien de plus rien de moins.

posté le 22-12-2016 à 18:30:48

À la confluence de nos vies

L'existence est un cours d'eaux vives, Sinueuse, impétueuse, fouettant ses rives. Force rebelle sortant souvent de ses gonds, Trempant nos jours en haussant le ton.
Mêlant les joies et les peines de notre vie, Dans d'innombrables tourbillons fortuits. Elle est remuante, virevoltante, défiant le vent, À coup de cascades ponctuant ses torrents.
Mais par moment l'eau se calme, se fige, Sereine et lisse, lentement elle érige, Son lit profondément dans notre quotidien, Caressant notre être, douce dans son bain.
Elle est belle et versatile notre existence. Tout s'y déverse habilement tel un chaos dense. D'humeur labile, inquiète du temps, Prenant parfois des airs inquiétants.
 


Commentaires

 
 
 
posté le 03-01-2010 à 15:20:57

Aïkin II

Aïkin II

 

 

 

            Il voudrait prendre sa force. Le vider de toute son énergie. Le détruire afin qu'il n'en reste pratiquement rien. Ainsi il pourrait savourer sa victoire. Imaginer qu'enfin il n'aurait plus à se battre pour acquérir son grade.

 

Mais il est là devant lui et n'attend qu'une chose, qu'il fonce sur lui, qu'il fasse le premier pas  pour lui affliger ses coups fulgurants. La foule en délire dans les tribunes du Tarnak Datilèmia, (rite de passage du combattant) crie son nom, mais il n'en a que faire. Son regard et fixé sur Aïkin et n'en démord pas, tel est son pouvoir. La chaleur des rayons du soleil pointant au sud, la poussière flottant tout autour d'eux sur l'ensemble de l'arène, cela n'arrange rien au combat, bien au contraire. Sa vision est floue et la fatigue commence à se faire ressentir. Une puissante douleur se promène dans ses membres lourds, comme si le regard de son adversaire la dirigeait au grès du temps. Que faire pour l'attirer dans un piège, et quel piège? Aurait-il assez de temps pour pouvoir en constituer un, il ne croit pas. S'il ne bouge pas l'adversaire passera à l'action ça c'est sur et certain, étant donné sa fatigue il sait que quoi qu'il tentera, Aïnsoul aura le dessus.

Sur l'instant il se souvint des paroles de Aïdän son maitre adekilèmia, lors de son dernier entrainement au Kamplar Adek (technique de combat mentale, ex: télékinésie).

Il lui dit alors: «  Si tes forces s'amenuisent et que tu es désarmé, réfugies-toi  dans ton Adek (second esprit) et prends en le contrôle. Alors tu deviendras plus fort sur une courte durée, tu disposeras de toute la puissance de concentration de tous les derniers entraînements que tu auras fait. Et ce afin de vaincre ton ennemi, mais fais attention Aïkin, cette source de pouvoir est infinie et trop puissante pour une âme de ton âge. L'utiliser bien trop de temps serait tout simplement du suicide, ton corps ne le supporterait pas, et tu finirais par bouillir de l'intérieur sans forcement t'en rendre compte. Maitriser ton adek représente un danger aux-de-là de neuf minutes, ne l'oublies surtout pas ou alors cela sera ta fin. »

 

Ces mots lui redonnèrent confiance. Aïkin se me mit en position de concentration comme bien des fois auparavant. Accroupis, genoux écartés, une main sur le ventre, l'autre point fermé, l'index au milieu de son front. Son adversaire recula soudain d'un pas le regardant différemment de tout à l'heure. Plus étonné qu’inquiet mais toujours dans la même position d'attaque. Sa position prise, Aïkin aligna son regard avec celui d’Aïnsoul son ennemi qui se mit à sourire. Un sourire effacé plutôt moqueur sur son coin droit. Il venait probablement de voir que leurs regards n'avaient pas changé, ou du moins pas encore. Celui d'Aïkin était toujours fuyant, l'iris affolé, les paupières à moitié fermées, la confiance à l'abandon. Mais c'est ce qu'il voulait bien lui montrer. Il ne pouvait effectuer son kamplar (maîtrise) les yeux fermés, il l’aurait surement attaqué. Et ce regard peiné lui servait à garder plus ou moins le contrôle de la situation. Si nous réfléchissons bien, le combat s'étant interrompu depuis moins de cinq minutes, il ne l’avait pas attaqué car lui aussi était mal en point. S'il l'avait fait il y aurait eu une chance qu'il perde le combat même s'il ne souffrait pas autant qu'Aïkin, même en ayant le dessus. La chance est un concept factice pour bien de personne, mais pour eux, Souliäns, combattants de première ligne de l'ordre des Krills, la chance est bien présente lors de leurs combats. Ils croient fermement qu'elle est en grande partie celle qui leur donne la victoire. Mais savoir qu'ils aient la chance avec eux, c'est comprendre que leurs ennemis l'ont de même, donc il faut s'en méfier.

Il fallait moins de cinq minutes à Aïkin pour atteindre le maximum de sa concentration, Aïnsoul n'osant pas attaquer, la tache était facile. Mais d'un coup il ouvra la bouche en grand ainsi que ses paupières, et vit une chose anormale dans ses yeux, une chose paraissant effroyable dans les yeux du valeureux guerrier. Aïkin avait effectivement changé de regard. Devenu désormais déterminé, froid et implacable, il venait de faire sombrer Aïnsoul dans un sombre doute se lisant sur son visage sale. Il y voyait des flammes rouge sang se déployant tout autour de ses iris, comme des balles de feu inondant son cœur d'une haine inconnue. On pouvait voir un sourire crispé sur son visage, surement du à une forte douleur. La couleur de sa peau semblait s'obscurcir, virant au noir intense mais laissant apparaître un entrecroisement de varices rouges pourpre violacées, ses cheveux au contraire étant devenus d'un  blanc  étincelant.

L'ensemble de ses protections commencèrent à tomber une par une, se détachant de lui sans un bruit pour frapper le sol avec violence, faisant se soulever la poussière qui se mit alors à tournoyer autour de lui. Il était torse nu, toujours dans la même position qu'avant et continuait à fixer Aïnsoul avec vivacité. La poussière qui formait un halo autour de lui tournait de plus en plus vite, chargée en électricité car des éclairs frappaient Aïkin en de multiples endroits. La terre tout autour se fissura presque d'un coup. Ces fissures s'éloignèrent jusqu'à arriver au pied d’Aïnsoul, qui fut stupéfait. Il recula un peu et empoigna sa longue épée plus fermement, inquiet de la tournure des événements.

Depuis qu'Aïkin avait perdu son armure, l'ensemble des tribunes s'étaient tus. Les spectateurs étaient comme hypnotisés pas la situation et le calme venait de s'installer dans l'arène, sauf les chuchotements de quelques personnes en haut des gradins.

Soudain un léger murmure venant de la boule de poussière mouvante se fit entendre, devenant de plus en plus fort et insistant au fil des secondes. Le murmure devint alors un cri strident perçant le calme de l'ensemble de l'arène, jusqu'à devenir inaudible et douloureux pour les tympans d'Aïnsoul qui ne savait que faire, étant devenu lui-même le propre spectateur de son combat contre Aïkin.

Soudain il y eu une onde de choc balayant l'arène, provoquant le chaos total. Aïnsoul fut projeté au sol et la poussière qui enveloppait Aïkin se dispersa pour former un brouillard dense, cachant la suite des événements aux spectateurs. Il se releva sans trop de peine et se mit en position de défense, ne sachant pas où Aikin était dès à présent. Il avait du mal à respirer avec cet air chargé en matière minérale, ainsi que ses yeux qui le démangeaient. Le cri strident avait cessé. Aïnsoul contrairement aux apparences savait à quoi s'attendre. Il connaissait cette technique mais que de nom. Car rare étaient les Souliän capable de la l'entamer et encore moins  la maîtriser. Il savait que s'il ne faisait pas quelque chose vite, le combat serait finit. Il ne pourrait pas contenir une de ses attaques, qui seraient bien trop puissante pour lui.

En regardant tout autour furtivement il eu une idée. Il savait pertinemment qu'Aïkin ne pourrait pas gérer sa puissance au-delà de neuf minutes. Cette règle était fort connue car personne n'avait jamais dépassé le seuil critique. Les rares combattants ayant voulu transgresser cette règle étaient mort, malgré leur incommensurable force, sans pouvoir revenir à la normalité. Ayant perdu le contrôle d'eux même, de leur force, ils se sont effondrés, suite à une rupture de vaisseau sanguin dans leur cervelle.  Donc, pour Aïnsoul la seule solution était d'esquiver les assauts d'Aïkin pendant les neuf prochaines minutes. Certes il gagnerait automatiquement la confrontation, mais le fait d'esquiver et de se cacher d'Aïkin n'était pas dans les pratiques d'Aïnsoul. Il aurait pu se le permettre dans un autre de ses combats, mais surtout pas dans celui-là. Gagner dans ses conditions ne lui permettrait pas de monter en grade. Les juges trouveraient cette attitude au combat trop lâche pour un Souliäns, et n'appuieraient pas sa requête. Car l'important dans le Tarnak Datimèmia, ce n'est pas de vaincre automatiquement son ennemi, mais la façon dont on le fait ou la façon dont on veut le faire, afin de juger le combattant dans plusieurs domaines, comme la stratégie, la défense  ou bien la vitesse. Et dans cette situation la fuite ne donnerait à Ainsoul que quelques points qui ne seraient peut-être pas suffisant.

Il lui fallait tenter le tout pour le tout. Il lui vint l'idée de faire sa technique cachée, sorte de botte secrète qui lui apporterait la puissance nécessaire à son maintient dans le combat, et l'approbation des juges. Cette réflexion n'avait pris que quelques secondes et par chance il ne lui fallait que peu de temps pour faire son Kamplar Emincia (Maîtrise des éléments). Mais hélas quand il alla lâcher son épée pour composer l'incantation, une chose se produisit. Du fin fond de l'épaisseur du brouillard couleur de terre, une chose arrivait sur Aïnsoul à toute vitesse. Il leva son épée et la plaça dans son dos pour avoir la force et l'inertie nécessaire afin de  pouvoir la lancer, recours ultime pour l'accomplissement de sa technique. Sa longue épée partit en un éclair en direction de cette chose qui n'était en fait, que le bras d'Aïkin s'allongeant et évoluant dans la poussière comme le ferait un serpent. L'arme arrivant sur lui, le bras aurait du contourner sa course mais il n'en était rien. Les deux se percutèrent. L'épée tomba au sol dans le fracas et le bras fut divisé en deux parties similaires. Le plus fou était que ce ne fut pas l'épée qui trancha le bras d'Aïkin, cela s'était produit à peine un mètre avant qu'elle n'arrive à son niveau. Et vu son éclat qui était resté quasi propre, elle ne l'avait pas touché. Les deux parties de bras d'Aïkin arrivèrent sur Aïnsoul en un éclair. Par chance il avait eu le temps de prendre une poignée de terre après avoir projeté son arme. Il n'eut par contre pas le temps de les esquiver. Elles le transpercèrent au ventre et dans le haut du dos en faisant gicler son sang générant un bruit liquide sur la terre caillouteuse.

Suite à la douleur fulgurante il faillit ouvrir la main contenant la terre. Mais non, elle resta fermée pendant que ces atroces choses continuaient à le transpercer et à s'enrouler autour de lui, pour pouvoir par la suite le déchiqueter dans les règles de l'art. Aïnsoul profita de la liberté de son bras droit pour mettre la terre dans sa bouche. Automatiquement après, une des deux parties s'enroula autour du bras le sectionnant en de multiples endroits. Il avala difficilement le peu de terre qui lui était resté dans la main et prononca le Kamplar Emincia. Cela ne lui prit qu'une dizaine de secondes. Alors qu'au dernier mot prononcé sa tète fut broyé comme une pastèque, l'ensemble du corps d'Aïsoul, recouvert par les membres d'Aïkin se changea en terre. Une terre si fine qu'elle s'écoula comme du sable à travers les bras, se répandant lentement sur le sol jonché de sang.

Non loin de là les yeux d'Aïkin s'ouvrirent brusquement. Le regard pointant devant lui, ses traits de visage changèrent pour laisser place à un rictus digne des plus hauts dignitaires démons. S'il l'on avait été devant lui en cet instant, nous aurions pu distinguer dans ses yeux une sorte de d'incompréhension mêlée de peur. Mais le reste de son visage, ou plutôt le reste de sa gueule était en contradiction avec ses yeux. Sa face transpirait la haine et le dégout. Ses deux bras tendus sur sa droite revinrent à leur place initiale en un éclair. Soudain, alors qu'il pencha sa tête en arrière, transportant son attention sur sa gauche, une main de glaise gigantesque se souleva du sol pour empoigner le haut du corps d'Aïkin. Elle l'envoya par derrière elle tellement vite que le brouillard se dissipa à la suite de son passage.  Son corps volait à une vitesse inconsidérée se rapprochant inexorablement des bords de l'arène. Quand il arriva à moins de dix mètres, le sol parallèlement au rebord de l'arène se souleva d'un coup pour le recouvrir d'une épaisse couche de boue, recouverte de grandes piques acérées d'un mètre de long. Elles fléchirent sur elles même pour mieux se tendre par la suite et mitrailler Aïkin de leurs pointes.

Se qui se produisit fut incroyable. Aïkin, ne s'empala pas sur elles. Son corp s'était liquéfié quelques mètres avant pour ne pas laisser entrevoir à Aïnsoul sa contre-attaque. Non seulement il s'était liquéfié mais avait considérablement augmenté sa masse. La substance qu'il était devenu s'était divisé en milliers de petites gouttelettes pesant chacune d'elles plusieurs kilogrammes. Elles s’enfoncèrent dans la boue comme des balles dans de la chair, un liquide noir en sortit et s'écoula sur le sol. Après deux ou trois minutes le liquide qui sortait des trous constitua une grande flaque sans reflet non loin du mur de boue. Celui-ci se fissura en un millier de fragments secs. Le mur tomba en poussière et la flaque s'infiltra dans le sol lentement. Les spectateurs étaient médusés, aucun des deux combattants n'était visible. Le brouillard de poussière s'était dissipé, nous permettant de distinguer l'autre coté des tribunes. Mais rien...

 

Soudain au beau milieu de l'arène la terre s'affaissa sur elle même. Un bras en sortit brusquement, puis un autre. Une étrange silhouette se mit sur ses jambes, la terre tombant de son corps comme de l'eau. Il s'agissait d’Aïnsoul. Il était en piteux état, le dernier coup que lui avait affligé Aïkin lui avait causé bon nombre de blessures sur le corps. Et surtout, il était revenu sous sa forme originelle. Il se mit à marcher en direction de la sortie, tète baissé, les bras nonchalamment immobiles le long de son échine courbée. Il laissait quelques gouttelettes de sang sur son passage, du sang prenant une couleur sombre au contact du sol. L'ensemble des tribunes se mit à huer ce curieux personnage qui s'en allait de lui même. Arrivant à une dizaine de mètres de la sortie Aïkin apparu non loin derrière lui toujours sous la forme d’une flaque noiratre. Se déplaçant vers Aïnsoul plus vite que lui ne regagnait la sortie, la flaque prit la forme acérée d’une épée trifis (trois lames). Arrivant sur son adversaire l’épé le transperca d’un coup sec. Aïnsoul s’était évidemment arreté de marcher mais ne s’était pas écroulé, trois lames noires lui sortant de l’abdomen.

C’est alors que la terre trembla autour de lui faisant danser une multitude de petits cailloux. D’un coup Aïnsoul se courba et empoigna une des trois lames qu’il mordit aussi sec. L’épée trifis  se liquéfia soudain, retombant sur le sol.  Se reconstituant en une unique grosse flaque opaque Aïkin s’éloigna  d’Aïnsoul jusqu'à une distance jugée alors sécurisante. Il reprit sa forme initiale, mais n’était vraiment plus comme avant. Ses cheveux blanc n’étaient plus, ses yeux étaient devenus noir intense, son visage s’était amaigrit ainsi que son corps prenant une drôle de posture à quatre pattes, des grosses défenses s’enfonçant dans le sol meuble. A en croire cette nouvelle apparence Aïkin n’était pas loin des neuf minutes jugées dangereuses. On ne pouvait désormais plus entrevoir telle ou telle émotion dans son regard car il n’était plus, l’ensemble de l’œil était sombre avec comme des nuages blancs dansant sur toute leur surface. Il se mit à regarder Aïnsoul instamment, courbant son échine comme s’il allait porter une attaque. Mais non loin de là son ennemi se retourna lentement en chuchotant choses incompréhensibles pour les oreilles d’Aïkin ainsi que celles du public stupéfait. Le corps d’Aïnsoul était presque retourné et on commençait à entrevoir son visage.  Chose effroyable il souriait largement. Il entrouvrit alors sa bouche et une matière noire et visqueuse comme celle d’Aïkin en sortit brièvement. Prenant alors la forme menue d’une langue reptilienne. Ses yeux s’entrouvrirent de même laissant entrevoir des yeux noirs comme ceux de son adversaire. Aïkin n’eu aucune réaction comme aveugle à la situation. Mais c’est alors qu’il eu un mouvement de recul quand il aperçut du liquide noir s’écouler à travers les trois trous béant que lui avait infligé l’épée trifis. Quoi qu’Aïkin ne laisser rien transparaitre de son allure démoniaque, il devait surement réfléchir à la situation en son moi intérieur. Les yeux d’Aïnsoul se mirent eux aussi à se liquéfier, et d’un coup toute la surface de son corps se changea en poussière retombant doucement sur le sol, laissant apparaître un corps difforme fait de matière noirâtre.

D’un coup la langue d’Aïnsoul qui était toujours là, s’enfonça droit dans le sol chassant la poussiere tout autour de lui. La réaction d’Aïkin fut qu’il bondit en l’air à plus de quatre mètres. La langue ressortit juste à l’endroit ou il venait de sauter et remonta droit ver lui. Juste avant qu’elle ne le touche, Aïkin, qui en l’air s’était mit en position fœtale, s’ouvrit d’un coup. Une multitude de petites boules noires s’échappant de ses mains grandes ouvertes. La langue s’enroula autour d’un de ses jambes ce qui produisit une sorte de fumée blanchâtre. Les boules attèrirent dans le public, et le corps d’Aïkin fut entièrement recouvert par Aïnsoul dans un halo de fumée blanche.

« A table !!! » entendit Aïkin du fond de la cuisine. « J’arrive !!! » répondit-il sur un ton plus ou moins agressif.

D’un coup dans les tribunes d’honneur, le grand maitre Datilèmia, Aïselkis, le grand chef des cohortes du nord, Aïserssozé et la prêtresse d’anrèlèmia, la belle Ephaïne, tout trois ouvrirent les yeux en grand avec un regard apeuré.

La fumée blanche se dispersa et on vit Aïnsoul debout au pied de ce qui pouvait ressembler au corps d’Aïkin, redevenu lui-même mais dans un état lamentable.

Ephaïne et Aïserssozé regardèrent Aïselkis gravement, ayant un regard cherchant réponse. Aïselkis était toujours comme médusé les yeux béants le teint blafard. La prêtresse et le chef se mirent en position, mais le grand maitre les stoppa chacune de ses mains sur leur torse.

« Je t’ai dis à table Aïkin !!!!! » fit encore la voix dans la cuisine.

C’est alors que l’on entendit des cris stridents venant de la tribune la plus proche des deux combattants. La fumée blanche s’était déplacée sur celle-ci cachant tout le monde. Aïnsoul se  retourna en boitant vu ses blessures.

Soudain des dizaines de personnes bondirent sur lui à travers cette fumée épaisse. Aïsoul fut surprit et n’eu le temps de rien faire, même pas d’esquiver. Ces personnes s’abattirent sur lui le dépeçant de ses membres sans un silence morose. Sa tête tomba à terre et roula sur une demi-douzaine de mètres. Son visage se retrouva en face du spectacle de sa propre mort. Il vit ces personne, toutes noire comme AÏkin et lui-même auparavant, toutes ayant des lames à la place des mains, réduisant son corps en viande haché. Il les vit s’arreter et se rapprocher d’aïkin et toutes planter leurs lames dans son corps. Soudain ils redevinrent normaux, et le noir qui constituait leur anatomie fut comme aspiré par le corps d’Aïkin. Ils tombèrent alors au sol, innanimés. Ses paupierre commencère à se refermer quand il vit Aïkin se relever ainsi que toutes les personnes autour et être acclamé par le public. Ce fut la dernière vision qu’il eu avant que son âme n’abandonne son corps.

Ephaïne et Aïserssozé renguainèrent leur arme, le combat était finit, Aïkin avait tué son adversaire.

La mère d’Aïkin arriva dans le salon furieuse.

- qu’est ce que je t’ai dit hein ?!! dit-elle d’un coup.

- oui ca va j’ai fini mon combat, j’arrive !! 

Il alla vers la télévision et éteigna la console de jeux ainsi que le poste.

Sa mère se retourna vers son frère et lui dit sur le même ton :

« Et c’est pareil pour toi ! Et vraiment tu n’as rien d’autre à faire que regarder ton frère jourer à ses jeux débiles ? »

Le petit frère ne dit rien et fonça dans la cuisine, rejoint par son frère et sa mère, qui se mirent à table.

 - N’empêche que cette fois ci j’y sui arrivé, dit-il à son frère qui acquiesça.

-  oui c’est vrai mais je n’ai pas comprit comment tu as fait.

- Et bien c’est facile les petite boules que j’ai lancé sur le public on piégé ce putain de boss à la con, elles m’ont permit de me transférer dans les personne du public et de les contrôler. J’y étais pas arrivé la dernière fois tu te souviens ?

- oué, exact !!

C’est alors qu’on frappa a la porte de la maison, les parent se regardèrent ainsi que l’enfant, le père alla ouvrir. Quand il l’ouvrit un vieux barbu rentra aussitôt, habillé d’un accoutrement plutôt bizarre. Aïkin était stupéfait, il venait de le reconnaître. Le vieux s’avanca vers lui en lui remettant une enveloppe cachetée.

- Tu sais qui je suis-je présume mon jeune ami ? demanda la vieux à Aïkin. Mais il ne répondit pas comme médusé par la situation, il prit juste l’enveloppe et le vieux repartit comme il était venu sous le regard idiot des parents à Aïkin. Il ouvrit l’enveloppe et lu son contenu. Il y était écrit à l’encre noirâtre :

« Le jury du Tarnak Datilèmia, le grand maitre Datilèmia, Aïselkis, le grand chef des cohortes du nord, Aïserssozé et la prêtresse d’anrèlèmia, la belle Ephaïne vous félicites pour votre combat rudement mené et vous fait par de leur approbation a votre grade de maitre adekilèmia comme le fut votre propre maitre Aïdän. Rendez vous dans le menu de votre jeu pour découvrir les nouveaux termes avenant à votre nouveau grade dans l’ordre des Krills. Sincère salutations.

 

                                                            Aïselkis… »

 

 

 

 


Commentaires

 
 
 
posté le 21-12-2009 à 00:45:41

bonheur

Fait de petites choses toutes ordinaires,
Il est une partie intégrante de nous meme.
Un mot gentil, une attention particuliaire,
Souvent présent quand on nous aime.

Denrée rare,pensée légère, or du coeur,
Se faisant dicret dans nos moindres victoires.
Il est le venin d'une existence sans valeurs,
Pourtant le conserver est illusoire.

Bien souvent prenant les habits d'un traitre,
Nous montrant sa propre face cachée.
Celle du desarois dont nous ne sommes point maitre,
Dès qu'inconsciemment nous voulont l'approcher.

Le meilleur moyen que cela n'arrive pas,
Est de ne pas le chercher à tort ou a raison.
Car si nous le faisons nous ne vivrons point nox choix.
De ce fait le malheur sur notre chemin nous trouverons.
 


Commentaires

 
 
 
posté le 21-12-2009 à 00:09:18

poèmes à deux: dames en noir

D'un autre monde elles viennent,
Sans l'être qu'elles aiment.
Ayant pour quête le répit,
Dans leurs souvenirs maudits.

Le temps qui fut si clement ne l'est plus desormais.
Et en un court instant d'un air désemparé,
Elles sont las de leur existences.
Le vivant comme une sentence.

Ne voulant abdiquer face a leur destiné,
Elles ressassent leur bonheur du passé.
N'en trouvant point devant elles,
Leur coeur lentement se morcèle.

Privée de tout ce qui faisait leur être,

Elles les considèrent comme des traîtres.
Les ayant laissés seules pour tant de jours.
Pourtant elles ne tarderons pas a rejoindre leurs défunts amours.

 


Commentaires

 
 
 
posté le 19-12-2009 à 14:32:24

point à la ligne

Dans les limbes d’une existence de marbre,

Elle ne possède plus son temps.

Il fuit, s’échappe de ses yeux où se hasarde,

L’empathie et sympathie des gens.

 

« Ce n’est pas vrai, je ne vais pas m’en aller »,

Dit-elle, en se disant pourquoi ?

« Du temps pour continuer à vivre j’aimerais »,

Pense-t-elle, en se repliant sur soit.

 

Des larmes s’écoulent, des yeux se refermant,

Point de mots, point d’honneur à la tristesse.

Ne mangeant et ne dormant plus sous le regard du soignant,

Témoin éphémère emplit d’allégresse.

 

Des années, des mois et puis après les pleurs,

L’aspect paisible retardataire se montre enfin.

Plus rien n’a de sens et d’importance sinon la chaleur,

De se sentir partir humblement vers sa propre fin.
 


Commentaires

 
 
 
posté le 19-12-2009 à 14:29:47

privation

Il est loin d’elle, de sa vie,

Vivant la sienne, elle pense à lui.

La distance entre eux deux est immense,

Venant parachever abstinence et souffrance.

 

Les soirs de lune noire il aire,

Dans les méandres d’un temps solitaire.

Cherchant en vain un visage un souvenir,

De ses yeux, de son merveilleux sourire.

 

Elle vit sans le vouloir, cœur Béa,

Evoquant ses maux dans des larmes de soie.

Fragile comme pourrait l’être une rose,

Dénuée d’épines dans une existence morose.

 

Un jour peut être sa main reviendra sienne,

Leurs cœurs quitteront les plates bandes de la haine.

Ils se verront dans leurs yeux,

Un amour renaissant, ils seront à nouveau deux.

 


Commentaires

   Commentaires terminés   Fermer les commentaires
 
0 commentaire
 
 
 

Ajouter un commentaire

Pseudo : Réserve ton pseudo ici
Email :
Site :
Commentaire :

Smileys

 
 
 
Rappel article