Un tempspour aimer, un temps pour haïr, un temps pour s'enlacer, un temps pour sedésunir.
Des mois entiers nous attendons seuls qu'ilsurvienne, alors que tout nous semble si fade, si triste. Comme égarés dans nosvie, nous patientons afin qu'un jour tout change. Qu'un jour ces couleurs quinous entourent reflètent enfin de la lumière. Car nous croyons qu'une nouvelle rencontrepeu tout changer. Nous attendons d'aimer.
Quand nous nous penchons sur notre reflet,nous ne voyons qu'un homme ou qu'une femme à la mine désemparé, le regardabsent et les épaules tombantes. Dans nos rêves ce reflet n'est pas le même caril y manquerait une personne. Une personne sans visage mais présente. Et commetout vient à point à celui qui sait attendre, le visage de ce ou cetteinconnu(e) se délaisse de sa brume et nous laisse voir ses formes. Qu'importeles conditions de sa venue nous y consacrons tous du temps et de l'espoir,comme une jeune pousse de chêne fébrile pliant sous un vent d'automne. Cettenouvelle lueur s'amplifie pour laisser place à tous nos sentiments en attendedepuis lors. C'est un stade merveilleux bien entendu, car comme aveuglé nousnous laissons guider par une déraison éphémère prenant sa force dans nospensées affolées. Qu'il est beau d'aimer à nouveau, comme un printemps, commel'aube nous réchauffant, comme si nous étions le phénix renaissant de ses centres.Comme il est bon de se laisser choir dans la confiance mutuelle. Tout noussemble plus beau, meilleur. Tout nous semble moins compliquer car nous sommesheureux.
Mais le bonheur est traitre. Nous nous enapprochons tout doucement jusqu'à n'être qu'à quelques larmes de lui. Puisalors il nous remarque enfin. N’étant même pas surpris de notre présence ilnous dévisage, puis prenant le rictus d'une mère souriant à son enfant ilentrouvre ses lèvres. Aucun mots n'en sort, aucun sons émis, le silence nous mort,quand survient la nuit. Rien ne semble alors bouger mais pourtant quelqu'unnous donne une claque. Le bonheur se retourne puis s'en va en courant quandsoudain nos propres lèvres s'entrouvrent pour laisser passer deux mots."C’est fini". Dévotion se transforme en désillusion, amour en haineet blanc en noir. Nous haïssons certes mais qui? La femme ou l'homme ne nosanciennes espérances? Ou nous-même?
Tout est fini, tout est mort pour causes biensouvent inconnues. La vie qui violait périodiquement notre cœur jadis vient derécidiver ses actes.
C'est quand même étrange, nous ne laconnaissons pas bien notre vie. Elle vient et revient saccager notre être, maisà chaque fois, c'est comme si nous étions de jeunes puceaux ou jouvencellesinsouciantes ne connaissant pas les sombres formes de nos existence.
Alors dégoutés de tout et surtout révolté parnotre impuissance à ne pas pouvoir oublier tout en un instant, nous revenons àce pour quoi nous somme habitué mais que nous n'acceptons pas, être seul. Le soleilse lève, nous aimons, le soleil se couche, les choses ne sont plus. Jusqu'aujour où tout recommence. Les murs de notre cœur, tombés, dévorés parle lichenet le lierre sont alors reconstruits. Nous aimons de nouveau comme la premièrefois en mettant de côté nos histoires en bois. Ne voulant pas s'avouer quel'amour est éphémère, que l'amour est humain donc déraisonnable, essayant de secacher que notre instinct nous pousse à proliférer, nous nous efforçons dechanger les règles de nos vies, à travers notre morale, notre société et notreconscience populaire. Soyons honnête en vers nous même, et vivons comme nousdevons le faire.
Ses longs cheveux blonds dans le vent
Elle se tient devant la falaise
Tenant dans ses bras son enfant
La femme vascillant est prise de malaise
Son corps se laisse choir dans le vide
Laissant l'etre virvolter loin d'elle
Dans un moment froid et morbide
Quand alors survenu de grande ailes
Le bout de vie fut ratrappé
D'un vide noir et glaçé
La femme continuant à tomber
L'ange de fit rien pour la sauver
La femme disparu alors dans l'immensité
Laissant s'envoler des larmes éternelles
Tant dis ce que l'ange ramena le bébé
Qui venait alors de déployer de petites ailes
Adossée au rebord de sa fenêtre, elle contemple l'infini.
Ayant l'impression d'être adossée au rebord de sa vie.
Elle scrute l'horizon ardant, cherchant un visage inconnu,
A la recherche de réponses, d'explications sur elle même, son vecu.
Pourquoi aucun visage ne daigne apparaître à ses yeux immergés,
De larmes détantrices d'une réponse forgée en son coeur fissuré?
Pourquoi donc la solitude l'accompagne ainsi a chaque moment de sa vie,
Sans lui laisser entrevoir un autre avenir que celui de ses sombres nuits?
Un vent froid et agressif pénetre la piece aussi vite qu'il en repart,
Laissant sur son passage le flottement de ses cheveux dans le noir.
Ses fils de soie viennent alors percuter une de ses larmes, sans un bruit,
Mais le vent revient les délivrer du poids que leur mère détient dans sa vie.
Poids bien trop lourd pour elle, et ses fines épaules dénudées en cette triste soiré.
Lourdeur d'âme qui la fait basculer sur une porte qui n'est jamais restée fermée,
Par abstinances d'amour, de rancoeurs existencielles, elle n'y est jamais entrée.
Elle aurait juste à se laisser choir dans le vide, laissant derriere elle ses années.
Elle le ferait bien car, comme elle le dit si bien, elle est seule au monde,
Vivant dans les lymbes immorales et froides d'une existence immonde.
En proie à la culpabilité de n'être pas assez forte pour vaincre ses peurs
Dont la principale est la recherche du bien-etre, des autres, du bonheur.
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Nos gouttes
Sur les rivages tourmentés de nos paupières,
S'échouent des larmes scintillantes.
La confusion, et dissension de nos pensés amères,
les ayant amaré au port des innocentes.
Elles sont si belles dans leurs façons d'être,
Mais parfois insignifiantes ou regrettées.
Car elles sont la source de tous nos malêtres,
Dans nos innombrables façon de pleurer.
REF
Prisonnières,
attendant le grand moment,
Larmes guerrières, premières ligne de nos sentiments.
Dames éphémaires, s'évaporant dans le temps
Larmes tenancières d'amour pesant.
Parfois grosses et chaudes naviguant violemment,
Dans les échancrures d'un temps mélancolique.
Ou douces insoupçonnées arrivant lentement,
Sur les rives de nos lèvres statiques.
Il m'arrive bien des fois d'en voir s'écoulant,
Le long de tes joues pour couler plus bas.
J'aime à les essuyer délicatement,
Et te dire des mots doux te serrant dans mes bras.
REF
vert= yann
autre pour moi
L'éclair surgit la nuit sur la ville. L'enfant lui, est sur sa fenêtre. Je le regarde se balancer. Lui, il ne me voit pas, je suis caché dans la pénombre d'une ruelle où les réverbères grésillent. Rue de la pomme d'Adam, tel est son nom. J'aime à me promener le soir quand il n'y pas âmes qui vivent dans cette vieille ville, j'aime aller et venir au hasard de ces ruelles exigües. Je ne sors qu'une fois la nuit tombée, c'est effrayant comme je m'emmerde la journée. Bien sur en général le soir est vaguement le reflet de ma journée, mais là c'est différent. Ce petit garçon penché à sa fenêtre, regardant le ciel menaçant au travers d'un rideau de pluie scintillant me fascine.
Non en fait je n'en ai rien à foutre de ce môme. C'est de sa mère que je veux parler.
La petite pitoyable femme qui m'a enfermé depuis dix ans! Et son enfant, en fait je le hais, je ne peux plus le voir. Il me hante, son visage innocent, son allure guillerette, ses long cheveux blonds dansant dans le noir. Depuis bien trop longtemps je le supporte, depuis bien trop longtemps je les subis. Elle me dit souvent je t'aime, mais qu'importe, moi je suis amoureux de moi même, les autres ne sont pour moi que des images illusoires trainant dans ma vie, tels des souvenirs imprécis. Il faudrait de l'air à ma putain de vie, une étrange nouveauté, quelque chose qui me renouvelle . Je voudrais la quitter . C'est décidé demain je me casse.
Mais où pourrais-je aller? Je ne connais personne autre part. Certes se serait un soulagement pour moi, mais quand j'y repense à deux fois je me dis que les difficultés seraient bien trop insurmontable pour moi. Je pourrais me débrouiller seul un certain temps d'accord, mais un jour ou l'autre des chose que j'aurais eu du mal à effacer de ma vie referaient surface. Et là, probablement tout cela me sauterait au visage, au cœur, et mon existence perdrait toute sa valeur, autrefois glorifiante et sans cet orage. Cet orage criant sa folie se soir, cet orage qui me pisse dessus alors qu'un gamin que je refoule depuis longtemps m'a enfin remarqué moi, planté devant sa fenêtre. Il se dit probablement: « qu'est ce qu'il me veut, il ne me reconnait même pas! » Ça sert à quoi de le supporter lui et sa mère? Il faudrait que je leurs parle, que je leur dise que je n'en peux plus. Qu'il faudrait que je vire de bord, que je change de cap, ce n'est à n'en plus pouvoir tellement je me meure avec eux. J'irais ce soir jusqu'au bout de la nuit pour m'épuiser et m'effondrer dans le lit en rentrant. Et demain, comme à mon habitude je me lèverai sans y penser. Marie sera déjà levée, elle aura fait le petit déjeuner que je me farcis tout les matins depuis dix ans. Toujours dans sa robe de chambre rosâtre, flétrie par le temps, les cheveux décoiffés et le teint gras. Moche mais à la fois si belle dans son inconscience que moi, sombre idiot, je sois sa seule raison de vivre. Je m'installerai à table et rituel de chaque jour, elle déposerai ses lèvre gercées sur ma joue blafarde, laissant derrière elle une odeur dérangeante flottant dans la cuisine. Elle me rappelle ma grand-mère et finira peut être comme elle à moitié folle devant sa télé. Avalant médicaments sur médicaments, cuisant dans son jus et perdant la tête depuis ma fugue. Car, assis et adossé au mur de pierre du trottoir je viens d'entamer ma fuite. J'ai trouvé l'endroit ou elle n'osera jamais me chercher car elle n'en aurait pas la force.
Moi ma force m'abandonne, sous des trombes d'eau je me laisse tomber sur le sol. Mon esprit s'enfuit par bribes de temps dans les méandre de l'inconnu. Mes yeux se ferment alors, trop las de n'avoir rien à regarder, rien de beau, plus rien d'admirable. Mon bras tombe lentement sur le caniveau.
En dessous, une grande flaque d'eau ou se reflète l'image de ce môme me regardant sans mots dire, m'accompagne. Une image brouillée petit à petit par un fluide rougeâtre s'écoulant de mon poignet dans son immensité. L'image s'efface avec moi qui ne suis plus retenu pas rien. Ensemble nous somme passé outre les lois de la nature, de la morale, partis pour enfin ne plus être.
Que ferais-je pour une telle fée?
Je rejoindrais ciel et terre pour des années.
J'irais voir le soleil lui raconter tous mes secrets.
Lui dire à quel point tu es belle à quel point tu m'a troublé.
Je rencontrerais le temps pour me remémorer.
Les couchers de soleil dans tes yeux étoilés.
J'escaladerais les paroies de ton coeur blessé.
J'y brûlerais le silence pour pouvoir te réchauffer.
Ref
La vie est telle que je n'ai jamais su.
Te dire à quel point je t'aime, je n'ai jamais pu.
La vie est telle que sans toi je ne peux vivre.
Sans ta délicatesse charnelle qui m'enivre.
La nature me dira qu'elle t'aura adoré.
Que tu l'as inspiré pour un bon nombre d'années.
Elle me dira que dans la vie tu n'es que subtilités.
Que tu as été, tu es et tu sera la plus belle femme qu'elle aura créé.
Je prendrais toutes les couleurs du monde pour les mélanger.
Et je repeindrais ta tristesse d'un rouge doré.
Je prendrais les étoiles du ciel pour y dessiner.
Un coeur qui te prouverait combien je t'ai aimé.
Ref
Je crérais le language du coeur pour pouvoir te parler.
Alors les amoureux auront plein de choses à se raconter.
Je rendrais la passion tout feu tout flammes dans tes pensés.
J'irais parler aux anges et là je trouverais.
Je changerais ton avenir plein de regrets.
Pour que des années durant tu m'ais déjà oublié.
Ton bonheur pour moi restera à jamais sacré.
Je le symboliserais par une chanson que j'aurais fait.
peyou le 03-11-2008 à 15:00:40 #
Merci beaucoup zac sympa
johnnydu51 le 02-11-2008 à 21:53:48 # (site)
Pensée incertaines,
S'écoulant dans mes veines,
Au moment de friction.
Les bras de la souffrance nous prennent,
Les vents de la tristesse veillent,
Le mal plante ses graine.
La joie repartira d'elle même,
La seule à briser ses chaînes,
Requiem pour le bonheur de la haine.
La vie autant soit-elle si belle,
Des bouquets de fleurs amères,
Le rêve des années étenelles.
Le courant d'air de nos vie,
Ne soufflera plus dans nos coeurs égris,
Renfermant le souvenir de nos amis.
Depuis les oiseaux ne chantent plus,
Ils ont été déçu,
Par nos problemes non résolus.
Le noir entourera nos vie,
les eaux de la gaité serons taries,
Le pain de l'humanité aura pourrit.
Mais en nous la lumière des scieux,
Qui jadis guidait nos ailleux,
L'espoir renaît mais reste silencieux.
Nous poursuivrons notre chemin,
Certe dans un monde incertain,
En ne voyant jamais la fin.
La rosée sera retombé,
Sur le mystère de nos pensées,
Illuminant la beauté de nos rêves inavoués.
Les poussières du temps occasionnaires,
Recouvrirons nos histoires entières,
Dans une douceur de rêve.
Nous nous réveillerons avides,
De beautés morbides,
Dans une éternité maligne.
Le temps n'aura plus de significations,
Des souvenirs reviendront,
En proie à nos désilusions.
Nous chuterons lourdement,
Sur l'empleur de nos sentiments,
Ressentit depuis fort longtemps.
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