LeTTrE à Ma MuSe

quelques mots faisant la fêtes entre eux, rien de plus rien de moins.

posté le 01-12-2007 à 21:38:29

Si, tombé du nid...

Dans ses rêves il a tant de copains avec lesquels jouer, avec lesquels s’amuser.

Content d’avoir tant de copains, il est libre et rien ne peut l’arrêter.

Dans ses rêves il a sa maman, qui lui prend la main et le promène souvent.

Il aime tant ses parents, ils l’aiment eux aussi et sont insouciants.

 

 

Dans ses rêves, il n’est jamais fatigué. Il a beau courir, sauter, danser,

Il conserve une vitalité, hors du commun, et rien ne peut l’handicaper.

Dans ses rêves il a toujours faim et le fait de manger le rend serein,

Il a toujours de la place pour les pâtisseries que sa mère lui fait tout le mercredi après-midi.

 

 

Dans ses rêves il rêve tout le temps, partant dans des paysages resplendissants.

Il donne au visage de ses rêves, des couleurs de sourires quand son soleil se lève.

Dans ses rêves il est heureux, on ne peut voir de peines cachées dans ses yeux.

Grandissant chaque jours, donnant à ses parents, bonheur et avenir réconfortant.

 

 

Mais ce n’est qu’un rêve, et dans un rêve on ne fait, que projeter une vie que l’on aimerait.

Paul le sait bien, et a huit ans déjà, il sait qu’à sa maladie, il ne survivra pas.

Dans sa chambre d’hôpital il aimerait rêver, il s’y force souvent mais n’y est jamais arrivé.

Dans sa chambre d’hôpital il aimerait rêver, mais l’ensemble de ses rêves se sont tous envolés.

 

 

Dans sa chambre d’hôpital, pas de copains, il ne veut voir personne, dégoûté de son destin.

Il n’a pas d’amis pour jouer dans les couloirs, il reste seul et animé par son désespoir.

Dans sa chambre d’hôpital, sa mère vient très souvent, arrivant tard car son  travail lui prend beaucoup de temps.

Elle sait qu’il ne dort pas alors elle raconte une histoire, mais Paul rate le train, déçu il reste en gare.

 

 

Dans sa chambre d’hôpital, il a du mal à bouger, il ne peut plus se promener sous peine de tomber.

Ses jambes ne marchent plus, Paul est dépressif, elles ne supportent plus le poids de son corps si chétif.

Dans sa chambre d’hôpital, il ne mange jamais, il n’a pas le cœur à ça et ne préfère pas y penser.

Les médecins lui on planté des tuyaux dans les bras, Paul s’est juré qu’un de ces jours il les arrachera.

 

 

Dans sa chambre d’hôpital, il n’arrive pas à dormir, quand il s’assoupit ses démons le font souffrir.

Il se réveille soudain et regarde autour de lui, s’apercevant malheureux qu’il est seul toutes les nuits.

Dans sa chambre d’hôpital il pleure très souvent, et pour que personne ne l’entende il sanglote doucement.

Il sait qu’il fait du mal involontairement à ses parents, mais  sa douleur le hante et anile ses sentiments

 

 

Ca ce n’est pas un rêve, mais sa réalité, Pau a fait son choix, et préfère déclarer forfait.

Pour nous les insatisfaits, ne connaissant pas par cœur, la ligne directe à destination du bonheur.

Malgré tout nos efforts, nous ne pourrions pas comprendre, se mettant à sa place nous ne ferions que nous méprendre.

Aveuglés par nos besoins, nous sommes loin de nous douter que notre vie ne tient que par un fil, des fois effilochées.

 


Commentaires

 

Dodoche  le 11-02-2009 à 10:25:45  #

Bha mon peyou tu c dja ke je suis une grande fan de ske tu fai mon poulet ^^ !! Ce texte est vraimen tré bo!! Tkt jte fai dla pub =) !!Muxu

La cousine (elia)  le 09-01-2009 à 22:13:53  #   (site)

Super texte =), l'autre que j'ai lu est trop bien écrit aussi =D,

Enfin bonne continuation en tout cas Rire

Bisous

barbe dégueux  le 16-09-2008 à 18:50:04  #

Franchement c'est bien écris, jte tire mon chapeau!!

peyou  le 22-07-2008 à 12:01:57  #   (site)

merci beaucoup yop c'est sympathoche!

Yop  le 20-07-2008 à 12:43:23  #   (site)

Il y a de très bonnes choses dans ce blog! Continue comme ça mec!

 
 
posté le 01-12-2007 à 21:31:20

Quand les anges perdent leurs ailes.

    co

Dans son rêve, il avait des copains avec lesquels il allait jouer au foot, avec lesquels il allait en forêt construire des cabanes. Il était libre, et rien ne pouvait l’arrêter, semblable à une feuille de chêne se détachant de sa branche, et évoluant au grès du vent. Une joie de vivre et une envie irrépressible de découvrir le monde sous toutes ses formes animaient son cœur.
Dans son rêve, sa mère le serrait contre elle, le berçant dans sa délicate odeur de maman. Il lui prenait la main et ils allaient se promener au hasard des chemins de campagne. Appréciant la nature, avec ses chants d’oiseaux, sa verdure majestueuse, ses couleurs vives et éphémères, le soleil réchauffant leur corps et leur cœur dans un moment de tendresse et de complicité. Eux deux, rien qu’eux deux, main dans la main, scrutant un horizon sans flamme, sans appréhension de quoi que ce soit, juste heureux et épanouis.
Dans son rêve, il n’était jamais fatigué. Il avait beau courir, sauter, danser, il conservait un tonus hors du commun et rien ne pouvait l’handicaper, pas même son souffle, ni son cœur s’affolant trop vite. Il était le vent animant ses beaux cheveux bruns dans ses tourbillons fortuits. Il était l’eau de sa rivière qui toujours s’écoule, parfois amoindrie ou grossie selon sa saison, mais toujours réelle comme la mer dans laquelle elle se jette. 
Dans son rêve, il avait toujours faim. Et dans son ventre il avait toujours de la place pour les bons gâteaux de sa maman. La vie lui paraissait telle, que rien ne pouvait entraver sa satiété, aucun événement, aucune anxiété. Il était gourmand, goulu même, comme amoureux des bonnes choses de la vie.
Dans son rêve, il partait dans des paysages lointains aux reflets de sensations inconnues. Découvrant la vie sous d’autre angles, s’employant à générer le bonheur dans son cœur et dans celui de ses proches, donnant aux visages de ses rêves des couleurs de sourires, peint sur du bien-être.
Dans son rêve, il était heureux et n’avait peur de rien, il se laissait porter par le rythme de sa vie trépidante. Grandissant chaque jour et donnant à ses parents le bonheur, la récompense d’être là, à leurs cotés. Il les aimait, et eux aussi l’aimaient pour ce qu’il était, sans se soucier de rien.

Mais ce n’est qu’un rêve, et dans un rêve nous ne faisons que projeter des situations, des sensations, et des émotions que l’on aimerait voir un jour se réaliser. A huit ans nous avons des rêves plein la tête, mais parfois quand nous sommes malades, ces rêves s’appauvrissent et se terrent dans une parcelle de notre cœur.

Ce rêve c'est celui de Paul. Dans sa chambre d’hôpital, il en fait souvent éveillé. Une manière bien à lui de donner quelques couleurs à son quotidien. 


Dans sa chambre d’hôpital, il n’a pas beaucoup de copains avec lesquels il pourrait jouer dans les couloirs trop éclairés. Pas de copains pour parler ou même jouer au foot avec le maillot de son joueur préféré. Il est grabataire du fait de sa maladie, comme un petit coléoptère prit dans les mailles d’une toile d’araignée sadique. Il est triste, et ne veux voir personne, animé par le dégoût de son destin, le retenant dans ses draps délavés.
Dans sa chambre d’hôpital, sa mère vient tous les soirs car son travail l’empêche de venir plus tôt. Elle s’installe toujours à ses cotés et lui serre la main doucement. Paul fait semblant de dormir pour ne pas montrer sa peine à sa maman. Le parfum qu’elle met tous les jours pour aller au bureau, ce parfum si insistant ce met à envahir la pièce, Paul le déteste. Elle sait bien qu’il ne dort pas, elle lui raconte une histoire afin de l’emmener ailleurs, hors de cette chambre si morose. Mais à chaque fois Paul semble rater le train, il reste dans cette gare qu’il ne connaît que trop bien, car c’est là qu’il vit. 
Dans sa chambre d’hôpital, il a du mal à se mouvoir. Il ne peut se mettre sur ses deux jambes car elles ne supportent plus le poids plume de son corps si chétif. Paul n’a plus de cheveux du fait de son traitement. Alors il reste nuits et jours silencieux dans son immobilité et son ennui. Les fleurs que lui apporte sa mère tout les deux ou trois jours, lui font penser à lui-même, prisonnières d’un vase trop grand pour elles, et si laid aussi. Elles restent là toute la journée, comme prise en photo par la dégénérescence de leur sève, qui ne s’écoule plus correctement dans leurs tiges affaiblies. Comme moi se dit souvent Paul.
Dans sa chambre d’hôpital, il ne mange jamais. Pour lui manger, c’est aller mieux, et ça, il ne le veux pas. Il pense qu’il n’y a rien qui pourrait arranger sa situation, encore moins le fait de manger, ce n’est pas pour lui ça. Cela l’écœure, il préfère le laisser à d’autres. Les gens qui travaillent à l’hôpital lui ont planté des tuyaux dans les bras, soit disant pour le nourrir, sans quoi il ne pourrait pas survivre. Si cela ne tenait qu’à lui, Paul les arracherait, mais il ne veut pas faire pleurer sa maman. Il pense que si quelqu’un  doit pleurer c’est bien lui, et  seul.
Dans sa chambre d’hôpital, il ne dort pas ou très peu. Et quand il y arrive, ses songes s’obscurcissent. Des nuages lourds surplombent son cœur, et soudain, car à chaque fois c’est ainsi, le tonnerre se met à gronder dans son sommeil, et finit par le réveiller. Quand il sort enfin de ce cauchemar affreux, il a toujours froid, il se met à regarder tout autour de lui, sa chambre, les fenêtres, et à chaque fois il  s’aperçoit qu’il est seul comme dans son sommeil.
Dans sa chambre d’hôpital, il pleure, souvent mais doucement afin que personne ne l’entende. Il a peur de tout, des autres, de son avenir, de sa maladie le rongeant de jours en jours, mais pour lui, paradoxalement, peu importe. Il se laisse partir, brisant toutes les attaches qu’il a dans ce monde, qu’il juge si sombre. Involontairement il blesse le cœur de ses parents, il les aime, oh ça oui, et eux  aussi bien sûr. Mais plus le temps passe plus il croit que s’il n’avait jamais existé, rien ne se serait passé comme ça. Cela lui fait de la peine de voir son papa et sa maman souffrir par sa faute, mais aveuglé par sa douleur il pense que sa souffrance et plus grande que la leur. Quand il arrive à en parler avec son père, il lui dit qu'il le comprend, mais que cette souffrance est selon lui différente.



Paul n’a beau avoir que huit ans, il est incroyablement mature pour son âge, et comme certains des enfants se trouvant dans sa situation, dans sa vision, il lui tarde qu’une seule chose, c’est de s’en aller. Il pense que c’est assez égoïste mais il n’en a que faire. Pour lui, le sort en a décidé ainsi, il l’accepte peut-être, mais avec une certaine résignation.
Il aurait tant aimé naître autre, vivre comme tout le monde, mais hélas cela n’a pas été le cas. Et s’il n’avait eu qu’un seul souhait, qu’un seul rêve à avoir, car pour lui c’est du pareil au même, c’est de ne pas s’appeler Paul, de ne pas être ici dans cette petite chambre d’hôpital, de ne pas s’affaiblir à chaque fois que la grande aiguille passe d’un chiffre à l’autre, sur le cadran de son vieux réveil fétiche. Et surtout plus que tout être heureux. 
A son âge son espoir et ses envies disparaissent peu-à-peu de notre cœur, car une chose effroyable y a élue place. Cette chose c’est la maladie. Leucémie, leuco dystrophie, myopathie ou autres, elle se ressemble toutes. Certaines personnes les combattent avec force et vigueur, mais d’autres comme Paul les acceptent. Pour eux c’est un choix de vie ou plutôt un choix de mort, tout dépend de quelle façon nous l’entendons. Ce qui est sûr, c’est qu’aucune personne au monde, peu importe qui nous sommes ou se que nous sommes, nul n’est en droit de juger ce choix.  La liberté ne serait-elle pas tolérante et de droit, pour celui qui sait que bientôt il n’en aura plus l’usage ? Paul lui, ne sait pas cela. 
Dans sa chambre d’hôpital, il a pris il y a longtemps une décision, sans en connaître le sens, la valeur et le symbole. Mais cette décision, c’est de son propre chef qu’il l’a prise, avec l’aide de sa douleur enfouie dans son corps, et sans influence d’une tierce personne.

Dans son rêve, il n'a pas à comprendre ce choix. Mais si pour lui ce n’est pas compréhensible, pour l'humanité, qui est insatisfaite de toutes ses envies non comblées, crées de toutes pièces par son besoin irrépressible d’atteindre la moyenne standard du bonheur, cela pourrait l’être. Et ce, afin de  nous rappeler une chose essentielle: Ce que l'on a en ce monde, ce qui inconsciemment nous tient le plus à cœur, ce pourquoi nous nous levons le matin et que nous nous endormons le soir, ce sont les choses auxquelles on ne pense jamais, car pour nous elles sont banales, et voilées par nos besoins matériels. Le fait de vivre, le fait d’exister, le fait d’être une identité à part entière, n’est souvent retenue à nous que par un fil. 
Ça, Paul le sait, car dans sa vie  ce fil est un tube reliant son bras droit à une poche de glucose, installé à coté de son lit d’hôpital…té de son lit d’hôpital…
 


Commentaires

   Commentaires terminés   Fermer les commentaires
 

Dodoche  le 09-02-2008 à 12:16:00  #

Vraimen trés bo comme texte!!+ de nouvelle de toi et ca mank jdoi dire!!!Bsx mon Peyou!!

tarna  le 26-01-2008 à 19:39:30  #

bah c'est beau mon peyou!!très beau!!

demonia  le 26-12-2007 à 20:24:42  #

Vraiment super ce texte, tu a gavé de talent. continu surtout!

 
 
posté le 22-11-2007 à 14:28:57

Royaume Perdu




Bien souvent quand l’obscurité s’étale et envahie le jour, nous ressentons tous une certaine angoisse. Comme si ce dernier était fini et qu’il ne se lèverait plus jamais. La nuit étant le symbole de nos peurs les plus secrètes. Car tout simplement le stéréotype de l’inconnu. L’homme a peur de ce qu’il ne connaît pas. Rien que l’idée de se promener en forêt la nuit lui procure quelques frissons, révélateurs de cette angoisse.
Que révèle la nuit, sinon le manque de luminosité sur une nature à demi endormie. Les monstres et autres démons de notre enfance se cacheraient-ils dans la pénombre ? Le noir est-il la couleur du malin ? Les loups-garous s’amuseraient-ils à grogner, en fixant la lune à la lumière opaque, éclairant les moindres abîmes de la nuit ? Se pourrait-il que je croise le cornu sur les coups de minuit, et qu’il lâche ses chiens de l’enfer pour qu’ils m’éviscèrent goulûment ? Ma peau laisse transparaître la peur, une peau recouverte de sueur froide. Mes yeux me piquent. Quels sentiments ressentirions-nous si une nuit, nous nous réveillâmes au beau milieu de nulle part ? Un endroit sombre, froid et humide comme si nous nous trouvions dans la gueule du diable. Quelles seraient nos réactions ? Sombrerions-nous dans une hystérie passagère ? Casserions-nous nos sentiments immobiles pour nous sortir ce cette pièce de théâtre macabre ? Si des ombres passaient furtivement baissant la tête comme pour ne pas être vues. Serions-nous capable de nous dégager de notre paralysie mentale ?
La vie est pleine de faits s’expliquant dans la négation. Le refus d’avouer que les rêves des enfants, de leur imagination, sont réels. Le refus d’ouvrir les yeux quand, dans notre logis, nous entendons des bruits suspects. Ne serait-ce pas merveilleux d’arracher les yeux révulsés des petites filles ayant du sang s’écoulant de leur bouche ? Les plus pures représentations de notre peur intime.
Levant leurs bras, les hommes morts nous hantent dans nos songes, le placard renferme le croc mitaine et sous le lit de bouclette, le clown fou veille dans le noir, ses yeux implacables grands ouverts.
Tapis dans notre conscience, l’imaginaire sale et fou, guette le moment ou il pourra s’en aller. Pour moi, cela ne s’est jamais fait. Sans pour autant croire que tout cela existe, sans pour autant cautionner la fantaisie morbide mais réelle, mon âme, souvent de noir vêtue me conseille souvent de me méfier des fantômes, passant discrètement dans ma vie.
Pourquoi les visions que l’on a durant notre enfance disparaissent au fur et à mesure que le temps nous alourdi ? Tout simplement parce que nous subsistons dans un monde qui chasse les rêves comme la peste. La guerre de l’imagination s’est déjà déclarée depuis plusieurs décades d’années. Les hommes vivent sans aucun sens, sans destinations spirituelles. Le noir pour moi, n’est pas le reflet du mal, il n’est que sa couleur attitrée par l’humanité tout entière, le reflet peut-être, mais le reflet d’un blanc soit disant si pur, trop longtemps imposé. Ma vie ne serait pas ce quelle est sans ces cauchemars sinistres aux tons mélancoliques. Mais paradoxalement, à cause de notre manque de discernement, l’imagination est en voie de disparition…
 


Commentaires

 
 
 
posté le 22-11-2007 à 14:28:02

Profiteuse



Longtemps je t’ai cru, d’innocente et fidèle,
Propre à l’image que l’on pourrait se faire de celle que l’on aime.
Longtemps je t’ai cru, généreuse, belle et admirable,
Propre à l’image que l’on pourrait se faire d’une personne fiable.

Mais hélas tu m’as déçu, j’ai vu ta face cachée,
Celle qui fait que maintenant de tout mon être je te hais.
Dorénavant je te perçois comme mon ennemie,
Et de tout mon cœur, j’aimerais raccourcir ta vie.

Reprendre la confiance que j’avais placée en toi,
Et avec acharnement, violence, te briser les bras.
Pour que tu ne puisses plus tendre la main à quiconque,
Te dépouiller de tout ce que t’as, et te laisser cette honte.
Ref :
Je te déteste, casse-toi, je ne veux plus te revoir.
Tu crois qu’il suffit de me sourire, mais il est déjà trop tard.
Allez tire-toi de là, tu sais, les profiteuses j’en ai marre.

Tu fais deux pas de plus et je ne répondrai pas de mes gestes,
Je t’assommerai de baffes espèce de sale petite peste.
Tu m’as bien eu mais aujourd’hui c’est du passé,
Tu vas voir la douleur que je vais savoureusement  t’infliger.

Tout d’abord je vais te faire souffrir à petit feu,
Que tu prennes le temps de comprendre, et j’vais couper tes cheveux.
Et pour en finir je vais enfoncer ma lame dans ta chair,
La remuant lentement afin que tu pleure ta mère.

Je sais la vengeance n’est pas le moyen de mon bonheur,
Car si je te fais du mal, la victime deviendra l’agresseur.
Si je te hais c’est que je t’attache bien trop d’importance,
Alors qu’il vaudrait mieux t’oublier, faire preuve d’indifférence.
 


Commentaires

 

glou  le 16-06-2009 à 13:17:04  #

j'adore !!!!!! continu comme sa !!! gro muxu du pays basque

 
 
posté le 22-11-2007 à 14:26:32

Mon Café




Il y a tant d’hommes dans ce monde,
Tant de personnes si différentes.
Différence engendrant la haine,
Haine bonne pour la poubelle.



Si tout le monde avait le même physique,
Le mode ne danserait plus sur la m^me musique.
La vision des choses nous serait plus difficile,
Nous vivrions sur une terre ceclée d’ennuis faciles.




Pourquoi tant de haine entre vous ?
Pour un aspect, une couleur de peau, malheureux !
Ne croyez-vous pas qu’il serait temps d’être au rendez-vous ?




Au rendez-vous du café des jours heureux.
Endroit ou l’on aime la différence et le couleurs.
Projection avancée de mon nouveau monde de bonheur.
 


Commentaires

 
 
 
posté le 22-11-2007 à 14:25:35

Humeur Changeante



L’eau s’écoule comme se promenant,
A travers l’herbe fleurie,
Sur sa peau le calme s’étant,
Sous un chaud soleil d’après-midi.



Les fleurs tombent dans leurs pleurs rassemblés,
Et les insectes flottants s’y reposent calmement,
Attendant les prochains remous de l’eau agitée,
Les branchages s’y promènent, cassés par le vent.



Mais le ciel s’obscurcit, soudain si gros,
Et la rivière le rejoint, grisée.
Les feuilles s’affolent, criant milles mots,
Les flots s’épaississent, torrent des damnés.



Le silence se change en un bruit multiple,
Dominé par des éclairs furtifs et habiles.
Criant leur vitesse d’hurlements irascibles,
Le temps devient d’un coup méchant et mélancolique.
 


Commentaires

 
 
 
posté le 22-11-2007 à 14:24:19

Moments Mortuaires



Dans la chaleur des hommes cuirassés,
Les membres se coupaient et le sang gisait,
Dans la boue prenant la couleur la plus froide,
Les hommes entendant le glas des épées se rendaient malade.


La chair se fendait pour laisser couler le fluide,
Dans la douleur d’un moment morbide.
La chaleur des organes gisant à terre,
Etaient mit en valeur par une vapeur amère.


Les boyaux s’écoulant lentement sur le sol froid,
Se mêlant au sang chaud tombant de ses bras.
Un gémissement étouffé sortait de sa bouche horrifiée,
Aux lèvres bleuie par un mal déchaîné.


L’esprit, alors confondant la douleur avec la lassitude,
Se donnant des ailes pour gagner une certaine solitude,
D’un moment ultime, triste sort.
L’homme, en fermant ses yeux rejoindra sa mort. 
 


Commentaires

 
 
 
posté le 22-11-2007 à 14:23:27

Union



Ma main glisse sur sa peau dénudée,
Comme de la soie sous mes doigts crispés.
Ses lèvres coincées par ses dents, les yeux fermés,
Elle s’étend sur mes draps défais.


Sa féminité me trouble à tel point,
Qu’elle ne dormira pas avant les lueurs du matin.
Car nos corps se joindront dans la chaleur,
Suant tous deux dans notre bonheur.


Je lui donne le plaisir physique,
Lui jouant ma plus belle musique.
Mes mains se transforment en jouets du plaisir,
Caressant sa volupté, ses moindre recoins sans faiblir.


Nos regards se croisent, comme attirés,
Idolâtrés par la beauté de nos corps assemblés.
Après ces preuves d’amour communes je ne dormirai pas,
Je la regarderai dormir au creux de mes bras.
 


Commentaires

 
 
 
posté le 22-11-2007 à 14:22:31

Couleurs Mentales




Il est un atelier de peintre,
 Je suppose que personne n’en connaît l’existence.
Un atelier où l’on peint la beauté sur les toiles de la romance.
Au l’on sent l’ocre senteur des chiffons séchant sur les cintres.




Au centre, le peintre scrutant son paysage magnifique,
Inspiré par tant d’idée aux senteurs magiques.
Tout à coté, une somptueuse femme qui fait la pose,
Telle une sirène endormie rêvant à de la prose.




Autour des gens buvant, chantant,
Racontant toutes leurs histoire d’en temps.
Des gens montrant leurs joies, cachant leurs tristesses.
Pas loin un chien dormant dans sa vieillesse.




Vous pouvez bien croire que cet atelier est réel,
Mais en fait il ne l’est pas, il n’est que miel.
Miel de mes pensées en regardant la vie et sa gaîté,
Qu’inconsciemment, vous les abeilles ivres de bien-être, vous venez
                                                                                    [de butiner.
 


Commentaires

 
 
 
posté le 22-11-2007 à 14:17:36

Ange Mort



Cheveux au vent, la belle vaguait dans le néant.
Les yeux fixés dans le bleu d’un ciel dégagé.
Les bourrasques agitaient sa robe violement.
Elle attendait là, la tête penchée.




Le bois grinçait en son dos, comme un ricanement.
 Car dans ses creux coulait le sang.
Blanche la douce, livide en ce moment.
Elle perdait petit à petit la notion du temps.




Le couronnement de la souffrance de la chair,
Mit en place sur la bouche de cette femme, là,
Un rictus déformant ses lèvres amères.




Les mains, les pieds saignant sur ses draps,
Elle semblait s’en aller pour quitter cette terre,
Tel un ange torturé cloué sur sa croix.
 


Commentaires

 
 
 
 

Ajouter un commentaire

Pseudo : Réserve ton pseudo ici
Email :
Site :
Commentaire :

Smileys

 
 
 
Rappel article