D'un autre monde elles viennent,
Sans l'être qu'elles aiment.
Ayant pour quête le répit,
Dans leurs souvenirs maudits.
Le temps qui fut si clement ne l'est plus desormais.
Et en un court instant d'un air désemparé,
Elles sont las de leur existences.
Le vivant comme une sentence.
Ne voulant abdiquer face a leur destiné,
Elles ressassent leur bonheur du passé.
N'en trouvant point devant elles,
Leur coeur lentement se morcèle.
Privée de tout ce qui faisait leur être,
Elles les considèrent comme des traîtres.
Les ayant laissés seules pour tant de jours.
Pourtant elles ne tarderons pas a rejoindre leurs défunts amours.