Il est loin d’elle, de sa vie,
Vivant la sienne, elle pense à lui.
La distance entre eux deux est immense,
Venant parachever abstinence et souffrance.
Les soirs de lune noire il aire,
Dans les méandres d’un temps solitaire.
Cherchant en vain un visage un souvenir,
De ses yeux, de son merveilleux sourire.
Elle vit sans le vouloir, cœur Béa,
Evoquant ses maux dans des larmes de soie.
Fragile comme pourrait l’être une rose,
Dénuée d’épines dans une existence morose.
Un jour peut être sa main reviendra sienne,
Leurs cœurs quitteront les plates bandes de la haine.
Ils se verront dans leurs yeux,
Un amour renaissant, ils seront à nouveau deux.