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Titre du blog : LeTTrE à Ma MuSe
Auteur : petitpierre
Date de création : 10-07-2007
 
posté le 13-09-2009 à 19:47:51

sacerdose


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un tempspour aimer, un temps pour haïr, un temps pour s'enlacer, un temps pour sedésunir.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Des mois entiers nous attendons seuls qu'ilsurvienne, alors que tout nous semble si fade, si triste. Comme égarés dans nosvie, nous patientons afin qu'un jour tout change. Qu'un jour ces couleurs quinous entourent reflètent enfin de la lumière. Car nous croyons qu'une nouvelle rencontrepeu tout changer. Nous attendons d'aimer.

 

 

 

Quand nous nous penchons sur notre reflet,nous ne voyons qu'un homme ou qu'une femme à la mine désemparé, le regardabsent et les épaules tombantes. Dans nos rêves ce reflet n'est pas le même caril y manquerait une personne. Une personne sans visage mais présente. Et commetout vient à point à celui qui sait attendre, le visage de ce ou cetteinconnu(e) se délaisse de sa brume et nous laisse voir ses formes. Qu'importeles conditions de sa venue nous y consacrons tous du temps et de l'espoir,comme une jeune pousse de chêne fébrile pliant sous un vent d'automne. Cettenouvelle lueur s'amplifie pour laisser place à tous nos sentiments en attendedepuis lors. C'est un stade merveilleux bien entendu, car comme aveuglé nousnous laissons guider par une déraison éphémère prenant sa force dans nospensées affolées. Qu'il est beau d'aimer à nouveau, comme un printemps, commel'aube nous réchauffant, comme si nous étions le phénix renaissant de ses centres.Comme il est bon de se laisser choir dans la confiance mutuelle. Tout noussemble plus beau, meilleur. Tout nous semble moins compliquer car nous sommesheureux.

 

 

 

 

 

 

 

Mais le bonheur est traitre. Nous nous enapprochons tout doucement jusqu'à n'être qu'à quelques larmes de lui. Puisalors il nous remarque enfin. N’étant même pas surpris de notre présence ilnous dévisage, puis prenant le rictus d'une mère souriant à son enfant ilentrouvre ses lèvres. Aucun mots n'en sort, aucun sons émis, le silence nous mort,quand survient la nuit. Rien ne semble alors bouger mais pourtant quelqu'unnous donne une claque. Le bonheur se retourne puis s'en va en courant quandsoudain nos propres lèvres s'entrouvrent pour laisser passer deux mots."C’est fini". Dévotion se transforme en désillusion, amour en haineet blanc en noir. Nous haïssons certes mais qui? La femme ou l'homme ne nosanciennes espérances? Ou nous-même?

 

 

 

Tout est fini, tout est mort pour causes biensouvent inconnues. La vie qui violait périodiquement notre cœur jadis vient derécidiver ses actes.

 

 

 

C'est quand même étrange, nous ne laconnaissons pas bien notre vie. Elle vient et revient saccager notre être, maisà chaque fois, c'est comme si nous étions de jeunes puceaux ou jouvencellesinsouciantes ne connaissant pas les sombres formes de nos existence.

 

 

 

 

 

 

 

Alors dégoutés de tout et surtout révolté parnotre impuissance à ne pas pouvoir oublier tout en un instant, nous revenons àce pour quoi nous somme habitué mais que nous n'acceptons pas, être seul. Le soleilse lève, nous aimons, le soleil se couche, les choses ne sont plus. Jusqu'aujour où tout recommence. Les murs de notre cœur, tombés, dévorés parle lichenet le lierre sont alors reconstruits. Nous aimons de nouveau comme la premièrefois en mettant de côté nos histoires en bois. Ne voulant pas s'avouer quel'amour est éphémère, que l'amour est humain donc déraisonnable, essayant de secacher que notre instinct nous pousse à proliférer, nous nous efforçons dechanger les règles de nos vies, à travers notre morale, notre société et notreconscience populaire. Soyons honnête en vers nous même, et vivons comme nousdevons le faire.