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Titre du blog : LeTTrE à Ma MuSe
Auteur : petitpierre
Date de création : 10-07-2007
 
posté le 03-05-2009 à 22:03:03

La fuite

J'aime à être là où les gens se réfugient. Un lieux paisible loin de tout, du fracas de la civilisation, des chimères diaboliques et des phrases mal tournées. Il n'y fait pas très beau mais qu'importe, les gouttes de pluie ne nous touchent même pas. Nous nous faufilons entre elles comme le vent dans les branches, rapide et fluide. Le ciel ne nous regarde meme pas comme il le ferais dans votre monde. Il est bien là, mais reste de marbre quand, pensifs nous le contemplons, quand notre tête levée vers la voute sacrée nous nous mettons à chanter la douceur du temps, les joies immaterielles, aux allures de mômes rêvant en un ciel accessible. Les larmes n'y sont pas proscrites, elles y coulent comme une rivière allant en amont, contre tout, traversant la roche, le bois, la chair. Elles n'y sont pas déesses mais suggérées dans l'admiration. Présentes dans les moments de joie et de tristesse. Absantes quand nous ne somme pas là, comme on voufrait l'être.
Larmes! jolies petites filles briantes dans nos yeux éffacés qui se montrent à la face d'un monde tellement beau. Tellement irréel mais ce qui n'est pas doit être quand même. Où? Là, devant nous quand nous fermons le rideau, là sous nos yeux quand le noir apparait, là quand tout devient sûr, tout deviens soit, au plus haut d'une imagination débordante. En ce moment j'y suis pour me reposer. Mais hélas j'y ai trop passé de temps depuis maintes années. Ce monde ne me parraît plus comme je me l'étais fait. Les larmes ont trop coulé et sont tombées sur leurs traits, les effacant, leur retirant tout espoir qu'un de ces jours ils prennent du volume.

Je pers la face, j'étouffe à force de vouloir tout recommencer dans mon monde ou dans le notre. Le froid s'ai emparé de tout. glaçant ma peau interieure et laissant des gerçures sur un coeur transit. Je marche sur un chemin, long dans l'horizon, étroit dans le présent, il n'y à pas de précipice sur ses bords, que la texture sableuse d'un sol mort. Le ciel est partit emmenant avec lui la pluie, laissant derriere lui une odeur humaine. L'odeur de la lacheté. La lacheté de ne plus vouloir être, alors que moi je suis encore en train de marcher. Peut-être tête baissé mais avançant tout de même. Je ne peux plus en partir, j'y suis emprisonné, les nerfs en enfer, les sentiments torturés par la vie. J'y suis désormais incompris, comme un fou ne sachant plus vivre dans ses illusions. Car oui, tout dans ce monde n'était qu'illusion. Amours aux allures fortuites, femmes faites de rêves évoluant au grès de mes choix, de mes peines. Beauté, sensualité, tout était factice. Une vie, un chemin dont maintenant je ne suis plus la direction. J'ai préféré casser la cloche de verre me protégeant de mes senblable. J'ai préféré renêtre dans un coeur nouveau, n'ayant connu la force et le dégout. Je serais bientôt enfanté d'un monde en perte où les gens se réfugient. Un lieux paisible loin de tout. J'apprendrai à oublier comme tout est si beau quand nous fermont le rideau, quand nos yeux clos nous nous évadions dans l'irréalité mensongère de nos songes. J'affronterai mes assayants, je leur arracherai les yeux pour qu'ils restent à jamais fermés. Je mettrai un point d'honneur à vivre ma vie comme je l'entens et non pas comme me le dictent mes rêves. Je ne ferai rien de plus que chercher ce qui me permetra de vivre longtemps, heureux et fort. Je chercherai celle qui me donnera la clef de son monde, moi qui suis partis du mien. Je la prendrai avec moi nous nous enfuiront là ou le ciel sera, là où  lui, qui nous contemplera. Je serai serai deux, je rerêverai et puis, j'aimerai...