posté le 18-09-2007 à 12:20:53
LE TEMPS
LE TEMPS
Si je devais lui reconnaître une vertu, je dirais la patience,
La patience qu’il a pour alourdir nos chairs et nous donner conscience.
Pourrait-on l’appeler témoin de notre vie
Si en nous voyant quand nous naissons et mourrons il nous sourit
Depuis l’aube de notre connaissance il n’a cessé de nous tourmenter,
Il n’a cessé de faire naître en nous une crainte imagée.
Le symbole, inconscient mais présent, de nos pensées,
Du clicher de nous même affaiblis par les années.
La main crispée sur cette question revenant à chaque fois,
Pour et de par tout le monde le fait de pas savoir nous laisse sans voie :
Pourquoi lui nous connaît-il et la réciproque négative mais sage ;
Ces question, vous le savez son intarissables et le temps, lui, tourne les pages.
Nous n’y pouvons rien, il a été, il est et il sera pour toujours le coupable,
Des rides preuves du vécu de notre visage alourdit par l’age.
Il est un stéréotype dit bien et mal créé parce que nous sommes,
Et qui fait perdre aux yeux du temps la valeur de la vie d’un homme.