Le grincement des lourdes cuirasses, immaculées de sang encore chaud, rythmait le fracas terrible de cette sauvagerie, organisée par les hauts dirigeants du royaume d'Erchnobrim. Je n’étais alors qu'un enfant quand cela m'est arrivé. je combattait pourtant avec tant de haine...la vu du sang ,les hurlements d'hommes criant la folie, cette marrée de cadavres jonchée à mes pied. Tout cela était pour moi, en ce moment, dérisoire comme une pensée futile traversant agilement les recoins sombre de mon innocente conscience. Je remontais difficilement les plaines d'atormia et le soleil commençait à pointer au sud; jamais de ma vie je n'avais vu pareil paysage. Ce vaste terrain d'herbe basse était parsemé de mort aux allures d’anges criants leurs haines. Un frisson parcouru soudain tout le long de mon corps, fixant cette macabre représentation théâtrale, je me mis alors en route à travers barbares et fantassins.
Mon seul but était de rejoindre mon père, monté au front, voici quatre heures. Je n'était plus qu'a une centaine de mètres...Je reçu alors un coup derrière la tête...le calme...le noir entourait mon corps fébrile. Étais-je mort? Sur l'instant je douté de ma réponse. Allais-je rejoindre ma mère dans le Valahla? Ou me réveillerais-je d'un sinistre cauchemar?
Le temps me donna la réponse...Quand la lumière du soleil me réveilla, un calme assommant s'était abattu sur la bataille. Malgré le choc et mes jambes encore faible, je couru comme un forcené jusqu'aux portes de la cité. D'un coup je tomba a genoux devant ce que je redoutais quelques heure au paravent...mon père était là, adossé au mur de l’enceinte, tué d'un coup de hache dans le ventre.
Je n'eu pas le temps de donné réponse de mes sentiment, un léger sifflement m'interpella...tombé à terre, je me senti alors partir. Mais ce fut dans un sentiment de soulage. Mes yeux se refermèrent sur un monde trop cruel. J’entendis déjà mes parents m'appeler. Enfin le repos...ma ligné retrouvé je n'avais que faire d'un espoir mourant dans des pensée de plus en plus joyeuse...