Titre du blog : LeTTrE à Ma MuSe
Auteur : petitpierre
Date de création : 10-07-2007
posté le 10-07-2007 à 21:22:11
AïKin
AïKin
Je suis Aïkin tzaïdor et en cette journée de guerre, je ne tenais pas en place. Le bruit sournois des combats faisant rage, rien qu’à quelques lieux de là, me faisaient bouillir. Les plaines d’Izenktar étaient déjà sujettes à une bataille terrible jusqu’aux remparts du Laöthis. Voilà quatre journées d’astoriâhe qu’elle avait prit de l’ampleur. Elle s’était même étendue vers la province du Viellelucke. Chaque jour, non loin de ma cachte (cabane) les hommes revenaient mutilés de multiples blessures de guerre. Saignant abondamment et criant follement leurs douleurs.
Moi je n’avais que quinze années de centaure, et mon père, fervent défenseur du dogme bleu, ne voulait pas que violence je fasse et que ma vie je risqua. Mais sur le moment je n’en avais que faire,mon père était partit depuis sept décades au front de l’ouest. Il m’avait dit qu’il reviendrait bientôt, mais là, cela faisait trop longtemps qu’il était partit. Cela n’empêchait pas qu’il m’inspirait une grande confiance car il faisait partie des inquisiteurs du cerbère bleu…
Mais son retard n’était tout de même pas normal. Quand le vieux me promettait sa vie, il en revenait plus tôt que prévue.
Ma mère essayait en vain de me convaincre de rester là, à l’attendre encore. Je partis alors en hâte, laissant derrière, ma mère à genoux sur le perron en train de m’implorer de ne pas partir. Le dernier regard que je lui envoyai fut si froid qu’elle s’arrêta de pleurer et mit ses mains devant sa bouche, les yeux suspendus dans mon obstination.
La maison était déjà loin, j’arrivai non loin du lieu où devait se trouver mon paternel. En arrière des combats, gisaient des centaines d’escabauchés souffrant le martyre. Les Médolphlés d’azur (médecins guerriers) faisaient leur possible pour soulager les hommes et leurs blessures, débordés pas des vagues de « presque cadavres ».Le chef d’instruction des troupes à mon père, le mortriäcke bénoris, me renseigna alors sur le direction à prendre, me disant que Vioëdènis, mon père était partit avec quatre cent hommes à l’assaut du fort des corbis nacrés, voilà quatre décades.
Je me mis donc en route à travers une forêt dense parsemée de cadavres de trolls burbois et de fantassins dorés. Sur le chemin, faisant un arc de cercle à travers les arbres, je m’arrêtai soudain, interpellé par un bruit sourd se rapprochant. D’un coup, j’eus à peine le temps de me jeter dans le fossé, que quatre guerrier à cheval passèrent à vive allure. Je ne pensa pas qu’ils me remarquèrent, et heureusement, car ce fut des miphaïckuns, de redoutable ennemis entraînés à la cavalerie.
Je repris mon chemin et au bout de quelques lieux, je fus devant la scène de bataille. Devant moi, sur les plaines marécageuses du chaldaïque permettant l’accé au fort des corbis nacrés, des milliers d’hommes et de bêtes, en train de s’entretuer férocement, dans un brouillard de sang épais. En voyant cela, je ne pus alors, plus bouger…
Je n’entendais plus que le son des soulignies (grandes épées), se fracassant violemment sur les bouclier immaculés de sang, fumant car encore chaud. Les têtes tombaient et moi je restais là, pétrifié et en proie à la moindre attaque. Un troll burbois, étendu au sol, me prit la cheville avec sa grosse main verte et visqueuse. Je ne sus que faire, paralysé par une peur foudroyante. Au moment où je relevai la tête, un fantassin doré lui mit un coup de soulignie dans le crâne. Des morceaux de sa gueule giclèrent sur moi. En particulier un œil qui se logea dans le col de mon armure. Cette chose, de la talle d’un œuf de poule et toute chaude, au creux de mon cou, m’équeurra à tel point qu’en essayant de l’y enlever je perdis l’équilibre. Mon corps tomba lourdement dans la boue rouge, dans un bruit liquide et métallique. Un troll tendit les bras en l’air, armé d’un saïdis (deux couteaux ayant le même manche) et à cet instant il reçu un grand coup de soulignie dans la cage thoracique, de la part d’un fantassin enragé. Le saïdis tomba et se planta dans ma cuisse gauche, dépourvue de protection, tant dit ce qu’une giclée de sang verdâtre me sauta au visage. La demi carcasse du troll me tomba dessus, ce qui me coupa net le souffle.
Je pris sur moi et en l’espace d’un court moment je me débarrassa du cadavre et me mis sur mes jambes tremblantes. J’en profitai pour enlever le saïdis de ma cuisse endolorie. Un filet de sang en sortit violemment. Je n’eus à peine le temps de voir mon sang jaillir de ma cuisse qu’un encartage isodoire (troll sanguinaire, très velu et hideux) fonça sur moi avec l’intention de me massacrer. J’eus le temps de m’abaisser en me retournant. Sa grosse hache ensanglantée passa à quelque pouces de ma tête, déposant deux trois goûtes de fluide sur mon visage. Elle alla s’encastrer, ensuite, dans un craquement suivi d’éclaboussures, en plein dans le dos d’un troll burbois, accroché au coup d’un fantassin. Les deux secondes qui suivirent parurent bien trop longues à mon goût. J’étais accroupi et l’encartage isodoire, la hache encore empoignée, était comme stupéfait. Ces deux secondes me donnèrent le temps de sortir mon inflammadïa (épée au pouvoir de chaleur intense). D’un mouvement circulaire je dégaina et lui coupa la tête. Dans la continuation de mon geste, l’épée se planta dans le sol. Le troll burbois, avec la hache dans le dos tomba, car l’encartage isodoire en lâcha le manche. Il se retourna lentement vers moi et ses yeux commencèrent à saigner, le regard fixe. Il tomba alors à genoux et le choc fit glisser le haut de sa tête par terre dans une flaque de sang. Je suivis du regard ce morceau de crâne, un homme y marcha dessus, laissant dépasser un bout de viande orange et verte, de la boue rougeâtre.
Un ensemble de hurlements me mit en alerte. Cela venait du fort des corbis nacrés. Une tour était en train de s’effondrer sur la foule de combattants s’entretuant aux abords du fort. Tout le monde était immobile fixant ce bloc de pierre. Cette masse de roche commença à rouler doucement et prit de plus en plus de vitesse, au fur et à mesure qu’elle écrasait les gens sur son passage. La mort, en cet instant se dirigeait vers moi…
Les hommes et les bêtes commencèrent alors à courir tous ensemble dans la même direction. Tous animés par une envie de vivre incomparable. La tour qui roulait férocement, était à présent ensanglantée et n’était qu’à une bonne soixantaine de mètre de moi. Je me dirigeai alors vers cette infrastructure mouvante, en courant. Percutant des dizaines d’êtres effrayés. Dans un grondement sourd, la tour arriva sur moi… je me mis accroupi et brandis mon épée en face de moi pour me protéger et ferma les yeux. Je subis alors un choc mais sans faillir pour autant. A ce moment un peu moi d’une dizaine de trolls et d’hommes se firent écraser dans un fracas d’os broyés et cuirasses tordues, m’éclaboussant de jets de sangs multicolores. Au contact de mon épée la tour se brisa en deux parties. L’une de ces deux parties alla s’encastrer dans une palissade, faisant tomber les hommes qui y étaient dessus, sur un tapis de pieux en bois.
Ce fut affreux mais étonnamment la bataille reprit de plus belle.
Une rangée de cadavres désossés profita à mon avancée. Je couru à en perdre haleine. Au bout d’un lieu je fus confronté à un problème de taille, et ce fut peu dire. Un aïlouck ambré (troll géant et irascible) me barrait le passage. Il possédait un atout redoutable, une arme incomparable. Une chaîne d’une trentaine de mètre de longueur (sachant que lui-même mesurait dans les vingt mètre), dont un seul maillon mesurait un mètre de large.
Le troll géant balançait sa chaîne à tout va, faisant voler les corps comme de vulgaires poupées. Au moment où j’arrivai non loin de lui, il lança sa chaîne dans ma direction. Elle percuta une masse de soldats sur ma droite à quarante mètres, rebondit sur quelques mètres en décapitant plusieurs têtes et retomba en fauchant tout le monde. Au moment où elle arriva sur moi, je pris appuis sur le genou d’un choulack (mi-homme, mi-troll) et sauta sur les épaules d’un encartage isodoire. La chaîne percuta tout le monde sur son passage en passant à l’endroit où j’étais. Je fus arrosé de sang, et la bête sur laquelle j’étais en équilibre fut désintégrée. Il ne resta plus de lui que le haut de son corps sur lequel je retombai lourdement. Tout autour de moi ne restaient que des carcasses démembrées sur un lit de sang. Je couru à toute allure vers l’aïlouck ambré qui me remarqua car, sur le moment je fus le seul encore en vie à moins de trente mètre autour de lui. Il mit sa main qui tenait la chaîne derrière lui, et la lança verticalement sur moi. Je me décala en effectuant une roulade sur le coté, évitant ainsi la chaîne. Celle-ci tomba lourdement sur le sol faisant voler des membres qui s’y trouvaient, provoquant un gros nuage de poussière rougeâtre. Je profitai de ce moment pour me glisser dans le dernier maillon de sa chaîne et aussitôt le troll la fouetta en l’envoyant à plus de trente mètres de hauteur juste au dessus de lui. En retombant je sortis mon inflammadïa de son fourreau et d’un geste précis je sectionna la ferraille. Je m’extirpai de ce dernier maillon qui fut détaché et qui alla exploser l’œil droit du géant, qui baissa la tête m’exposant son crâne imberbe. En chutant furtivement je plaça mon épée devant moi et retomba précisément au milieu de son crâne. La force de ma chute me fit traverser son corps tout entier. Je ressortis au niveau du derrière de sa cuisse droite. D’un geste net je me dégagea la vue qui était troublée par son sang épais, et eu à peine le temps de remarquer la chaîne qui allait me frôler. Je profitai de cette occasion pour glisser mon épée à l’intérieur. Elle sectionna tout les maillon l’un après les autres jusqu’au dernier, ce qui freina ma chute. En prenant le mouvement de la chaîne je retomba sur la terre ferme en effectuant une grande glissade dans la boue tiède. Mon cœur battait alors la chamade. Le troll grogna tellement fort qu’il en fit trembler la terre…
En me retournant vers lui je m’aperçus qu’il s’était tourné de moitié m’exposant son flan gauche, et vacillait sur ces jambe velues.
Il perdit alors l’équilibre et retomba sur moi…
Je n’eus le temps que de rapprocher ma lame sur ma poitrine, la pointe dépassant ma tête de quelque centimètre. Le ciel s’obscurcit d’un coup et en l’espace d’une fraction de seconde je me retrouvai dans la chair du troll, tombé à terre. Sa chair était visqueuse et sentait une odeur nauséabonde. En quelques coups d’épée je me frayai un chemin à travers ses viscères, et je me rendis compte que le cœur du monstre battait encore, car les veines que fendait du tranchant de mon épée, expulsaient un sang encore sous pression. Et d’ailleurs je l’atteignis après quelques coups. C’était un gros paquet de tuyaux de trois mètre de haut, bougeant régulièrement toute les deux secondes dans un grondement sourd. Pris par une envie irréelle de haine je lui infligea le coup de grâce en lui enfonçant ma lame dans le cœur. Mais rien ne ce passa. Au bout de quelque seconde jusqu’au moment ou une dizaine de fissure s’étendirent de la blessure, se propageant sur toute la surface de ce gros muscle fatigué. Il en sortit des rayons lumière aveuglants et le sol, ainsi que la chair puante qui m’entourait commencèrent à trembler de plus en plus violemment dans un grondement sournois.
Tout à coup il y eu une explosion et je fus projeté, perdant connaissance à travers une pluie de confettis de chair gluante.
Soudain le noir…
Je ne savais si j’étais mort et le fait de ne point savoir laissait apparaître dans mon imagination, une angoisse grandissante. Je me sentait flotter et ne ressentais aucune douleur. Des milliers de couleurs se présentaient à mes yeux, tels des arcs-en-ciel multiples se battant les uns contre les autre pour la possession d’un ciel éphémère. Des flashs, des souvenirs mélangés se mirent en relais de ma conscience. Un calme divin surveillait mon attention et le temps n’était plus. Mais j’eus l’impression que quelques chants de moines d’aïvlinia me berçaient l’oreille endormie. Où
étais-je ? Mon père était-ils mort ?
Les réponses à ces questions étaient quelque part, mais sans pouvoir y répondre, je n’aspirais en ce moment, qu’à les trouver pour regagner le logis familial avec mon père. Hélas ma torpeur était là, présente comme une lune implacable sur ma nature endormie. Toute ma vision s’écroula tout à coup faisant tomber les couleurs de la quiétude dans les profondeurs d’une douleur nouvelle.
Mes yeux s’ouvrirent difficilement et je fus aveuglé par une lumière blanche belle et majestueuse mais troublante. Cette lumière était en fait le soleil qui semblait rugir de mille éclats. Je refermai les yeux instinctivement. Le visage crispé, je pris une grande bouffée d’air et me mis sur mes genoux quelque peu difficilement. Je ressentis l’impression d’avoir dormi des jours durant. En mettant mes mains parterre je m’aperçus, étonné, que le sol était glacé. J’ouvris les yeux, mais ma vue était floue ; elle s’éclaircit peu à peu et je fus forcé de constater que le panorama était enneigé.
J’étais toujours sur le lieu de la bataille, mais la seule chose ayant changée était qu’il n’y restait que des cadavres ensevelis sous un épais manteau de neige. A perte de vue, que des morts. Aucun bruit sinon le cri des charognards volant dans un ciel nuageux. Ce paysage était effrayant car, une fois debout, je fus le seul épargné. J’eus d’énormes difficultés à me mouvoir à travers tous ces corps ; sous la neige je ne les voyais pas bien et de plus, mon armure était sévèrement rouillée. Comme si elle était restée des journées entières sous la pluie.
Cela m’entraîna à me demander pourquoi il avait neigé, vu que la bataille du fort des corbis nacrés avait eu lieu en pleine saison des carolinias (été).
Pourquoi faisait-il aussi froid et surtout pourquoi le paysage était parsemé de mort ? Normalement à chaque fois qu’une bataille était terminée, on ramassait les morts, enterrant les hommes et brûlant les bêtes. Mais là c’était comme si tout le monde était mort en même temps. Pourquoi étais-je le seul ? Et surtout combien de temps étais-je resté inconscient ? Apparemment, vu la situation, près de trois tempiss s’étaient écoulés (près de six mois chez nous). Mais cela me semblait invraisemblable.
A une centaine de mètres de moi j’aperçus une lueur bleue intense et étrange. De la même couleur que mon épée incendémia. Arrivé sur les lieux, c’était mon épée plantée dans le sol enneigé. Des étincelles descendaient de l’épée s’infiltraient sous la neige. Une ombre passa furtivement devant moi. Je me retourna mais ne vis rien, sinon un bleu aveuglant. Je pris le pommeau de mon arme en main et tira dessus faisant la grimace, car l’épée sortit avec difficulté. Au moment ou le bout le la lame sortit de terre une onde de choc se déploya mélangeant les corps et la neige. Je fus envoyé à trois mètre au sol… La neige fondit d’un coup sur un rayon de deux mètre autour du trou qu’avait laissée mon incendémia. Je me leva et alla au centre de cette auréole calcinée. Un liquide rougeâtre visqueux ressemblant à du sang sortait du trou.
D’un coup une sonnerie irréelle se mit à retentir…
C’était un bruit grave et lourd comme celui que produit un cor de chasse, mais des centaines de fois plus fort et plus grave. Je fus effrayé et regarda tout autour de moi. Les nuages s’amoncelèrent au midi et une obscurité légère s’installa sur ce paysage d’apocalypse. Quelque chose bougea soudain derrière moi. Rien, mais je remarqua le corps d’un homme débarrassé de la neige et brûlé à cause de la déflagration de tout à l’heure. La peau de son visage avait fondu et on pouvait voir son globe oculaire.
Cet œil était d’une couleur rouge pétante que l’on pouvait voir dans l’ombre. Cela me choqua mais à l’instant ou je m’aperçu de cela, sa mâchoire dont les lèvres qui avaient fondu laissaient entrevoir une dentition noirâtre, s’ouvrit d’un coup en même temps que son autre œil. Cet homme irréel pris appuis sur ses deux mains et se redressa lentement, la tête baissée en produisant un gémissement étouffé à la limite d’un soupir forcé. Ce gémissement se multiplia partout dans la plaine. Je regardai tout autour et vis partout que les corps se levèrent tous en même temps comme commandés par le retentissement sonore.
Quelque chose transperça mon cou et s’introduisit dans mon corps. Surpris, en me retournant légèrement je vis le visage du premier mort que j’avais vu se lever, avec sa langue démesurée plantée dans ma nuque, ses yeux me fixant. Tout autour, les hommes morts deux décades auparavant, se rapprochaient de moi, avec leurs bras levés.
Mon regard se reposa sur mon agresseur, qui me tenait fermement, de ses mains décomposées. Sa langue plantée dans ma nuque, je ne pouvais rien faire. D’un coup il planta ses dents dans la chair de mon cou, faisant gicler du sang sur mon visage blême. Ce même sang remonta dans ma gorge et sortit de ma bouche abondamment. Je sentis plusieurs parties de mon armure tomber. Diverses morsures crispèrent mes membres endoloris. Les derniers sons que j’entendis furent le bruit liquide de mes viscères tombant à terre et mes os se brisant dans mes chairs déchirées. Ma tête, encore habillé de mon casque en ferraille s’était penchée en arrière.
A travers la visière du casque, l’on pouvait voir un de mes yeux, le regard fixé dans les nuages, faisant couler une larme scintillante. Mon corps rendit sa dernière expiration emplit d’une buée blanchâtre et cet œil immobile se referma doucement, du fait du craquement de mon crâne se fendant y faisant couler un sang fluide et chaud…
Je me réveillai en sursaut. J’étais dans mon lit entouré de mes parents, mon front humide et transpirant tellement que mes habits de cotons en étaient trempes. Mon père me pris la main et me demanda si j’allais mieux. Sur l’instant je ne compris pas. Je croyais mon père mort. Il me dit que l’on m’avait retrouvé sur le chemin dans la forêt menant au fort des corbis nacrés, voila quelque décade. Inconscient, étendu dans le fausset. Et que ce fut un paysan qui m’avait retrouvé ainsi. Ma mère rajouta que tout ce temps ou j’étais resté dans l’inconscience la plus pure, j’avais eu un sommeil très agité et des montés de fièvre anormales.
Je fus alors tellement soulagé que je pris mon père dans mes bras et lui dit que je ne voulais plus qu’il aille à la guerre. Mon père eu soudain un mouvement de recul et me regarda d’un air étonné, ses mais sur mes épaules. Il regarda ma mère brièvement et se retourna vers moi et me dit :
- comment ça ? Quelle guerre ?
Commentaires
remerciments spontannés!
Moi celui la jlm bien!!Continu sur cette voi si c vraimen ske tu aime fer!!Les debut son tj difficiles mais plus on recoi de critik plu on avance!alor bha jte souhaite tte la merde posible!