Titre du blog : LeTTrE à Ma MuSe
Auteur : petitpierre
Date de création : 10-07-2007
posté le 10-07-2007 à 21:06:20
La rupture
LA RUPTURE
Depuis un certain temps, les pensés de marie sont obscures et mystérieuses. Elles se sont toutes tournées vers un horizon trouble, vers la face cachée d’un bonheur parfait. Sa conscience, qui était merveilleuse auparavant, est devenue paysage de chairs consumées. La gaîté qui y poussait par mille pétales dans des écrins d’or, aux reliefs luisant dans une nature gourmande, est devenue si chétive que les écrins se sont brisés, et sont tombés dans la cendre, basculant leur beauté dans une froideur inquiétante. Le soleil qui illuminait sont monde est mort pour laisser place au temps nocturnes et diaboliques, déchirant un silence glacial par quelques coups de tonnerre. La désolation n’est plus à ce jour une idée connue pour la conscience de marie, mais une façon d’être, un état fusionnel avec le malin, sombrant marie dans un monde de disgrâce et d’images effrayantes. Images torturant ses dernières pensées ayant la couleur des anges de la quiétude. Mais pas loin de là, une bataille a lieu. Des armés de roses sont employés à la défense d’un cœur résistant tant bien que mal, aux assauts répétés de cette nouvelle conscience.
Marie est malheureuse. Elle pleure toute sa rage, depuis que son unique amour qu’elle croyait acquis, s’en est allé loin d’elle et ne s’est point retourné. Depuis qu’ils se sont pris dans les mailles de ce filet. Un filet s’employant sans répit à capturer ces jolis cœurs glacés. La question qui pourrait se poser est simple mais pourtant si mystérieuse. Qui lance et relance ces pièges sur ces amants endoloris ? Madame la femme du temps pourrait être de mèche avec sa moitié. Oui, destinée n’est pas ce que l’on pourrait dire une dame transparente de tous maléfices passionnels. Elle s’emploie, et ce assez souvent, à briser de ses tentacules de verres les histoires commençantes. Les raisons en sont qu’elle doit respecter des quotas, elle doit se plier à une règle, que elle seule en a la connaissance et l’obligation.
Mais tout cela n’arrange pas notre marie, froissée par cette maligne. Elle a vue sont avenir partir en fumés rougeoyantes, dans un tourbillon de regrets et
d’amertume. Mais l’amour, le beau, le vrai,
le fort, le coupable, le tendancieux, le plus grand mensonge que l’on puisse étaler pour arriver à des fins suspicieuses. Cet immortel amour, est toujours de compagnie pour marie. Depuis bien longtemps déjà il a élu place souveraine dans son cœur fragile. Et qui plus est, il l’a changée en une âme confiante en vers lui-même. Il lui a donné des ailles, et s’est métamorphosé en un vent puissant, pour qu’elle puisse s’éloigner des rivages de la crainte. Il lui a confié sa force afin qu’elle arrive à estomper, ses derniers souvenirs de contrées flamboyantes. Contrées que sont la tristesse, le mépris de soi-même et la haine envers le lendemain de toutes choses.
Mais voilà, tout ça est en train de s’affaiblir face à cette diablesse qu’est la raison. Tout cela à cause de cette impitoyable femme répondant au nom de destinée l’éternelle. Les larmes de marie sont généreuses. Ses yeux n’osent plus les montrer mais sont résolus à y être noyés. Ses sentiments, soudain exacerbés, sont hors de contrôle. Qui de la raison ou du sentiment premier aura raison, et sera le premier à se sentir libre ? Enfin libéré de ce filet maudit que les amants de noir vêtus s’amusent à lancer sur eux. Et pour panser la cicatrice béante qu’aura laissé cette bataille, le temps y mettra tout son savoir faire et sa délicatesse afin de la résorber. Et bien sûr, cela va sans dire qu’il sera aidé dans cette tache hardie par sa compagne, la plus imposante en termes de versatilité, versée dans l’art de donner de mauvais jeux de cartes aux débutants, essayant de s’aimer de toutes leurs forces. J’ai nommé temps et destinée les amants sombres punis d’avoir essayé de tuer leur propre fils, l’amour.
Un de ces jours, marie reprendra goût à la vie, et l’espoir refera surface dans son cœur meurtris, et ce pour des années durant ; marie l’espère…
Commentaires
Oui tu ecris tres bien et tu decris si bien la douleur de la rupture... On a toutes et tous était au moins une fois Marie....
Je te remercie, aurore, tu gentille.
tu écris trés bien, excuses moi je n'avais pas vu les catégories..BRAVO !!