Ma vision était floue. Diverses couleurs étaient dominées par un noir suspect. Mais je n'étais éblouie par aucunes sources de luminosité. Je sentis une fraîcheur poignante s'étalant le long de mon dos et de mes jambes, comme si je fûs allongé dans de la neige. En balayant de mes bras les contours de mon corps, je m'aperçu que je j'étais allongé sur de l'herbe folle et mouillé. La gorge nouée, je commençais à ressentir une certaine angoisse, je me mis en position assise, comme si je venais de sortir d'un mauvais rêve. Ma vision petit à petit recouvrée, je vis alors l'endroit où je me trouvais. Et je fûs stupéfais, étonné de voir que j'étais dans une forêt sombre, éclairée par une lune implacaple. Et de plus nu comme un vers. Des question bouchonnêrent les autoroutes de mon esprit. Que faisais-je ici? Pourquoi?
J'avais froid, et le silence reignant tout autours de moi dans la pénombre m'obsédait. J'hésitais à me lever pour me sortir de cette piece de théatre morbide. Je pris mon courage à deux mains, et entrepris la tache si redouté auparavant, de me dresser sur mes deux jambes. Mais à l'instant où je le fus, violemment et si soudainement une branche se rompit sous mon poid, déchirant le silence arboricole. Cela m'effraya au plus haut niveau, même si ce n'était rien de grave. Je regardais tout autour de moi, pour m'assurer de ma solitude. Rien ne me parût anormal mais paradoxalement, tout me semblait effrayant. La moidre fougère éclairée par la lune bougeant à peine, du fait de d'une légère brise parcourant la forêt, me donnait la chair de poule. J'entrepris ma marche funêbre dans cette forêt endormie difficilement.
Après quelques minutes j'arrivais sur une longue langue goudronnée. Elle refletait impecablement le teint de la lune, du fait de son humidité abondante. J'ai poursuivi sur cette route mais mes pieds me faisaient atrocement souffrir. J'aperçu à moi droite un grand portail rouillé et cadenassé d'une grosse chaîne. C'était l'entrée d'un cimetierre car en passsant devant je vis une rangé d'immondice. Mais ce qui m'interpella, fut une personne à l'interieur. Cette personne était vêtue d'une grande toge blanche resplandissante, priant en face d'un caveau de famille gigentesque. Je ne pris pas attention à ce moine noctambule. Mais à peine cette foire aux morts dépassée, j'entendis un bruit métalique puissant et stridant provenant du portail, comme si on l'avait refermé brutalement. Je me retournais sur le coup, le portail était dans l'état où je l'avais vu, toujours cadenassé mais au milieu de la route il y avait le moine de profil par rapport à moi, en face du portail. Je pris peur et m'enfuis en courant, il apparût juste devant moi à l'instant où j'allais partir, toujours dans la même position. Je ne bougeais pas comme paralysé. Sa tête, couverte de sa large capuche se tourna lentement vers moi. Horreur, il n'y avait rien sous la capuche, aucun visage, rien. Sur l'instant je m'évanouie.