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Titre du blog : LeTTrE à Ma MuSe
Auteur : petitpierre
Date de création : 10-07-2007
 
posté le 02-11-2008 à 20:52:16

Les dommages de la joyeuse inconscience

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La mer et calme, le soleil perce difficilement les nuages qui ce sont accumulés sur la côte, durant cette nuit si chaude. Un léger vent transgresse le silence d'un petit matin d'été, et les fleurs des jardinières peinent à trouver leur réconfort, alors que les chiens aboient, courant sur la plage, libérés de leur laisse. La mer est à l'apogée de sa réverance laissant derrière sa jupe d 'écume grisâtre, nombreuses piscines naturelles aux dimensions d'insectes ou bien aussi grandes que celles de nos jardins. De petites mares d'eau chaude reflétant le ciel lourd, composant un vrai parcours pour les enfants essayant tant bien que mal de rattraper leur chien, batifolant gaiment entre elles. Quelques personnes sont assises aux terrasses des café, scrutant l'horizon comme absorbés par sa dimension, comme pris d'une envie intérieure de rejoindre les terres se trouvant au bout. Leur proches en face leur parlent, ils les entendent mais ne les écoutent pas. Il prennent inconsciemment leur tasse de thé, de café, trempent doucement les lèvres dedans tout en continuant de fixer cette mer si lointaine. Au loin nous pouvont distinguer de petite tâches brunes disposées de ça et là sur la grandeur océanique. Ce sont des bateaux, des navires, des chalutiers, des vaisseaux flottant sur la houle. De la cote, ce ne sont que d'insignifiantes petites tâches brunes, mais en réalité ce sont des embarcations souvent tellement majestueuses, que l'on pourrait aisément les comparer à des immeubles couchés sur la mer.

 

La vie est douce ce matin. Pas de complication d'aucune sortes. Mais pourtant à l'extrémité de la plage, là où la terre essaye de reprendre pied sur la mer, faisant ressortir d'immenses blocs de rochers recouvert d'une algues verdâtre. Il y a chose anormale, un corps gît sans vie prisonnier de deux masse rocailleuse. Marqué de blessures sinueuses sur une peau blanche et flétrie. Disposé de façon que nous ne pouvons voir que son dos, ses jambes et ses bras étant coincés.

Ce corps c'est celui de damien. C'est un jeune garçon de seize ans. Hier soir avec ses copain il a fait un feu sur la plage et bien sûr à cette soirée il a consommé de l'alcool. Alors que la mer rugissait a quelques mètres d'eux, un copain à damien a eu soudain une idée. Pourquoi pas faire un bain de minuit tous ensembles? Mais le hic fut que damien n'avais hélas jamais appris à nager. Ses copains étaient tous allés à l'eau sauf lui, qui était resté à coté du feu. Ils se mirent à l'appeler, lui disant de venir les rejoindre. Damien leur expliqua son problème, mais ils s'en fichaient quelques peu. Ils voulaient juste qu'il vienne avec eux. Damien hésita un long moment mais voyant ses amis s'amuser, rigoler joyeusement, il se dit que après tout il pouvait quand même rejoindre les filles qui n'étaient pas allées bien loin puisqu'elles n'avaient l'eau qu'à hauteur des coudes. Ainsi fait, ses autres copains qui étaient allé dans la colère des vagues le rejoinîrent. Damien pris par l'excitation, demanda à un de ces copains de le prendre sur ses épaules pour l'emmener dans les vagues. Ils ne refusa en rien cette demande et au contraire fut tout à fait ravi de pouvoir s'amuser avec lui. Damien s'accrocha donc à lui et il partirent lentement en direction du fracas. Au bout d'un temps damien n'était plus tout à fait sûr de vouloir vivre cette expérience. Il en fit par à son ami mais celui-ci, peinant un peu à nager avec une charge aussi lourde, n'entendait rien de ses paroles, la tête à moitié du temps dans l'eau. Au début les vagues n'étaient pas très violentes, mais au fur et à mesure qu'ils avançaient dans la pénombre maritime, elle devenaient de plus en plus fortes. Au bout d'un moment plutôt long au goût de damien, son copain s'était arrêté de nager. Au début damien ne pris pas peur bien sûr, il regarda derrière lui, et vit que la cote se trouvait quand même assez loin de là ou il se trouvaient. Mais tout d'un coup il sentit ses appuis sur son copain passer sous l'eau. Son copain coula lentement et damien lâchât prise. Il cria son nom mais rien, il gesticula dans l'eau tiède essayant de plus ou moins garder une stabilité afin de pouvoir crier à ses amis de venir l'aider. Mais en vain, il commença à paniquer et à bouger de plus en plus vite. Cela dura quelques minutes, son copain ne lui avait pas fait une mauvaise blague, il s'était évanouie et avait couler à pic dans les profondeurs. Les autres étaient revenus sur la plage et se réchauffaient devant le feu.

La fatigue commença à apparaître dans le corps de damien qui s'enfonçait petit à petit dans l'eau. Soudain de l'eau rentra malencontreusement dans sa bouche et ses poumons, il toussa fortement et reprit une grande inspiration. Mais ce ne fut pas de l'air mais de l'eau qu'il respira abondamment. Il avait déjà coulé, assez pour ne plus rien y voir. Il ne bougea plus, fermant les yeux inconsciemment et s'évanouit à son tour.

 

Le lendemain des promeneur allaient retrouver damien dans des rochets, le corps coupé de partout et gonflé comme pas permit. Sans vie, sans plus aucun espoir, une joie de vivre ainsi rendu par la mer...